VVoici un sujet qui prend de l’ampleur depuis plusieurs mois et qui pourrait bientôt déboucher sur une nouvelle guerre commerciale : la bataille des de minimisIl ne s’agit pas de cousins des espiègles Minions du dessin animé, mais de la règle selon laquelle les colis d’une valeur inférieure à un certain montant sont exemptés de droits de douane. Cette limite est de 800 dollars (environ 720 euros) aux États-Unis et de 150 euros dans l’Union européenne.
Ce dispositif, qui permet d’économiser des armées de contrôleurs et de simplifier les échanges, devrait être sérieusement revu. Le président des Etats-Unis, Joe Biden, l’a lui-même annoncé vendredi 13 septembre, alors que l’Union européenne a également un projet en ce sens.
Il faut dire qu’à Washington, le nombre de petits colis entrant sur le sol américain est regardé avec suspicion puisqu’il est passé d’une moyenne de 140 millions par an il y a dix ans à 1 milliard en 2023. Ce qui rend encore plus difficile la détection d’objets illégaux comme les armes ou la drogue. Le coupable de cette explosion soudaine de colis se trouve en Chine. Des plateformes commerciales comme AliExpress, Shein ou Temu prospèrent depuis la crise sanitaire en expédiant des colis à des prix imbattables, directement de l’usine du fabricant au client, sans intermédiaire.
Les consommateurs ont raffolé de cette vague de tee-shirts et de pantalons à moins de 10 dollars ou euros, moins que les concurrents locaux comme Zara ou H&M dans le textile. D’où la multiplication des initiatives visant à contrer cette mode ultra-rapide. On ne connaît pas encore le détail des mesures et la hauteur des nouveaux plafonds qui seront fixés, mais cette agitation témoigne du durcissement des relations commerciales avec Pékin.
Ici, pas de technologie stratégique, comme dans l’électronique ou les batteries automobiles, juste une réaction à l’activisme débordant des entreprises de l’empire du Milieu. Face au marasme de la consommation sur leur territoire, elles mettent les bouchées doubles à l’international, s’engouffrant dans la moindre brèche. Le 26 août, le groupe PDD, maison-mère de Temu, avait semé un vent d’inquiétude en présentant pourtant des résultats exceptionnels, avec une hausse de ses ventes de près de 90 %.
Le commentaire du fondateur Colin Huang a suscité la controverse. « À l’avenir, cette croissance sera inévitablement mise sous pression en raison d’une concurrence accrue et de défis externes »avait-il prévenu. C’est désormais toute la Chine qui s’interroge sur son marché intérieur et ces fameux “défis extérieurs”, qui menacent le rebond de l’économie nationale.
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