Une nouvelle enquête santé est lancée, à partir de ce lundi 16 septembre 2024, auprès de la population française pour mieux comprendre les liens entre santé, environnement et alimentation, ont indiqué les autorités sanitaires relayées par leAgence France-Presse (AFP).
Cette vaste enquête vise à évaluer l’état de santé de la population en France, en documentant « ses habitudes alimentaires, son activité physique ainsi que son exposition à diverses substances chimiques présentes dans l’environnement »indiquent Santé publique France (SPF) et l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses).
200 adultes et 200 enfants pour la phase pilote
Menée sur un échantillon initial de 200 adultes et 200 enfants de plus de 2 ans, la phase pilote se déroule dans les régions Île-de-France et Nouvelle-Aquitaine jusqu’en décembre, pour préparer la mise en œuvre de l’étude à l’échelle nationale au printemps 2025.
Ces personnes, tirées au sort, devront d’abord remplir un questionnaire sur leurs habitudes de vie pendant trois semaines, puis subir des examens de santé dans un laboratoire de biologie médicale.
« Certains participants devront porter un accéléromètre pendant une période de sept jours pour mesurer leur activité physique »détaille le communiqué de presse.
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Renouvelé tous les deux ans
L’enquête, appelée Albane, sera répétée tous les deux ans pour « fournir une vision globale et continue de la santé de la population » en France. La généralisation à l’ensemble du territoire de cette enquête en mai 2025 inclura « 3 000 personnes, dont 2 000 adultes et 1 000 enfants »précise l’Anses, interrogée par laAFP, soulignant que les communes et les ménages seront tirés au sort.
Ces données mises à jour seront « analysées pour aider les pouvoirs publics à orienter leurs actions pour mieux protéger la santé à chaque étape de la vie »concluent l’Anses et Santé Publique France.
Jusqu’à présent, les deux organisations ont mené des études séparément, « sans véritable recoupement des données » et ceux-ci n’étaient pas aussi fréquents, a expliqué Anses. Nous aurons maintenant « données très actuelles »lequel « permettra au SPF de mettre en œuvre des politiques de prévention sanitaire et de mettre à jour les recommandations sanitaires »a ajouté l’agence.