La capitale des Pays-Bas veut limiter le nombre de nuitées d’hôtel et lutter contre les ravages du tourisme de masse.
C’est un combat que la ville d’Amsterdam entend mener coûte que coûte. Depuis quelques temps, la capitale néerlandaise multiplie les initiatives pour limiter les impacts du tourisme de masse sur son territoire. Après avoir mené campagne contre les fêtards, elle prend une nouvelle décision symbolique : elle n’autorisera plus la construction de nouveaux hôtels en son sein. Le conseil municipal a annoncé qu’Amsterdam deviendrait « une zone interdite » pour les nouvelles constructions. « Nous voulons rendre et maintenir la ville vivable pour les résidents et les visiteurs. Cela signifie : pas de tourisme excessif, pas de nouveaux hôtels et pas plus de 20 millions de nuitées touristiques par an.peut-on lire dans un communiqué, diffusé ce mercredi.
Les conditions pour la construction d’un nouvel hôtel sont devenues plus difficiles. Un établissement « ne peut être construit que si un hôtel ferme ailleurs. Le nombre de lits ne peut pas augmenter. L’hôtel doit aussi être meilleur, par exemple plus moderne et/ou plus durabledétaille la ville d’Amsterdam. Nous encourageons les hôteliers à choisir une localisation en dehors du centre. Toutefois, la règle ne s’appliquera pas aux nouveaux établissements ayant déjà obtenu un permis de construire.
Déjà, en 2017, Amsterdam avait tenté d’introduire une politique restrictive en matière d’immobilier hôtelier. Pas de quoi satisfaire le conseil municipal pour qui les mesures adoptées n’ont pas eu l’effet escompté. « Il y a encore des hôtels en construction et de nouveaux hôtels sont ajoutés. (…) Il y a encore 26 initiatives en cours », il dit. La ville s’efforce activement de limiter le nombre de touristes, qui se comptent par millions chaque année. En 2019, l’année avant Covid, plus de 20 millions de personnes ont visité la Venise du Nord.
Et surtout, Amsterdam veut décourager un certain type de comportements, notamment liés à la drogue. La maire d’Amsterdam, Femke Halsema, s’est déclarée favorable à une réglementation des drogues dures comme la cocaïne et la MDMA. “On pourrait imaginer que la cocaïne puisse être obtenue auprès des pharmaciens ou via un modèle médical”, explique l’édile dans un entretien à l’AFP. Depuis 2018, l’écologiste de 57 ans tient les rênes de la ville mondialement connue pour ses coffeeshops et son effervescence commerciale et touristique. Sa campagne contre les touristes britanniques ivres semble également avoir montré ses premiers effets positifs. En novembre 2023, une étude montrait que le nombre de visiteurs en provenance du Royaume-Uni avait chuté de plus de 20 %. Plus généralement, depuis la crise du Covid, la ville a multiplié les mesures dissuasives : hausse de la taxe de séjour, mise en place d’une réglementation stricte sur les locations saisonnières, interdiction de fumer du cannabis dans le quartier rouge, interdiction des bateaux sillonnant le centre-ville, chasse au café. les commerces… autant de nouvelles règles qui visent à améliorer la qualité de vie des habitants.
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