Andros sauve la chocolaterie Poulain de la fermeture

Le chocolat Poulain doit sa survie à un géant français du petit-déjeuner. Le groupe Andros, également propriétaire de Bonne Maman et Mamie Nova, s’apprête à racheter l’usine historique Poulain, située près de Blois (Loir-et-Cher). Plus de 170 ans après sa création, à Villebarou, elle était visée par un plan de fermeture. Celui-ci aurait coûté leur emploi aux quelque 110 salariés de l’usine et sonné le glas de la marque.

Carambar & Co, propriétaire de Poulain depuis 2017, a trouvé “ les bases d’un accord de reprise » avec Andros. Le projet comprend “ la reprise de l’ensemble des salariés du site, le maintien sur plusieurs années de l’ensemble de la production Poulain sur le site de Blois et des projets d’extension de l’activité avec le repreneur ».

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Détenue par la société d’investissement Eurazeo, Carambar & Co est victime de la hausse des coûts de l’énergie, du sucre et surtout du cacao, dont le prix a plus que quadruplé sur l’année, avec un record à 12.000 euros la tonne en avril. Elle n’a pas pu rivaliser avec les géants de l’agroalimentaire (Nestlé, Lindt…), mieux à même d’absorber cette hausse des coûts.

Grâce à Andros, l’une des plus anciennes marques de chocolat françaises va survivre. Et, de son côté, le roi des confitures, qui s’est déjà diversifié dans les compotes, les biscuits et les yaourts, va désormais pouvoir produire du chocolat sous l’une de ses marques.