Anglo American a refusé la deuxième offre de rachat de l’australien BHP qui mettait sur la table 43 milliards de dollars. Le groupe britannique fondé en Afrique du Sud décide d’entamer seul sa restructuration interne, en se séparant de ses secteurs sud-africains du diamant et du platine.
Anglo American se trouve plus que jamais à un tournant de son histoire. C’est son directeur général lui-même qui l’écrit dans un communiqué de presse. Le groupe britannique vient d’annoncer un recentrage sur son activité cuivre, métal de transition bas carbone, dont les prix s’envolent et dépassent les 10 000 dollars la tonne. Une manière de reprendre à son compte les ambitions de son concurrent BHP, qui espérait, avec sa deuxième offre de rachat, refusée, devenir un mastodonte de l’or rouge, devant le chilien Codelco.
” Le problème du marché ne vient pas de la métallurgie mais du minerai, ce sont les mineurs qui ont le pouvoir aujourd’hui », explique Yves Jegourel co-directeur duÉdition 2024 du rapport Cyclope sur les marchés mondiaux et professeur titulaire de la chaire « Économie des matières premières et transitions durables » au Conservatoire national des arts et métiers, pour illustrer l’intérêt croissant pour le contrôle du minerai de cuivre.
Outre le cuivre, Anglo American conserverait ses actifs dans le minerai de fer haut de gamme ainsi que sa place sur le marché des nutriments pour les cultures. En revanche, elle vendrait ses activités platine et diamant en Afrique du Sud, et se retirerait de la production de charbon pour la métallurgie.
BHP avait conditionné son OPA au désengagement préalable d’Anglo American d’une partie de ses activités sud-africaines, mais le groupe britannique a finalement décidé d’agir lui-même et de se restructurer, avant que d’autres ne le fassent. demander. Ce qui pose désormais un certain nombre de questions, que ce soit relatives à l’avenir du groupe, une fois réduit, mais aussi à l’avenir des branches dont il souhaite se séparer.
Outre les milliers d’emplois qui sont touchés en Afrique du Sud, l’incertitude touche aussi la filiale de De Beers qui pourrait être « divisé ou vendu » selon le communiqué du groupe : Anglo American a déjà réduit la valeur du géant du diamant de 1,6 milliard de dollars en février en raison de mauvais résultats. Quel que soit le scénario retenu, il ne laissera pas indifférent le Botswana, qui possède 15% du numéro un mondial du diamant, le reste étant détenu par Anglo American.
Sans prédire l’avenir qui serait réservé à l’entreprise, Président Masisi avait récemment déclaré qu’il surveillait de près les offres de BHP, s’assurant que son gouvernement agirait de manière à protéger les intérêts.
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