FFraîchement nommé ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, Antoine Armand a accordé samedi 21 septembre sa première interview au JDD. Il se dit “honoré” et “fier” de faire partie du nouveau gouvernement formé par Michel Barnier. Le député haut-savoyard du groupe présidentiel (Ensemble pour la République) remplace donc Bruno Le Maire à Bercy.
“Je ne serai pas le ministre de la confiscation fiscale, ni du sous-investissement dans notre avenir économique et écologique”, assure l’élu de 33 ans qui se voit confier la lourde tâche de trouver 20 milliards d’euros d’économies en 2025. “Dans le contexte budgétaire, exclure automatiquement certains prélèvements exceptionnels et ciblés ne serait pas responsable”, assure-t-il, en attendant les orientations fiscales qui seront déterminées par le Premier ministre. Concernant d’éventuelles hausses d’impôts pour les classes moyennes, l’élu estime qu’elles “fonctionnent et contribuent à la solidarité nationale. Il faut les soutenir”.
Points de convergence avec le PFN
Pour mener à bien son travail avec une Assemblée nationale sans majorité, Antoine Armand assure pouvoir trouver des points de convergence avec le PFN : « La réindustrialisation du pays, la lutte pour des salaires décents, pour l’innovation et pour défendre nos entreprises de la concurrence internationale peuvent nous rassembler », explique celui qui présidait jusqu’à présent la commission des affaires économiques de la Chambre.LISEZ AUSSI (…) Lire la suite