Cinq jours après avoir revendiqué la prise de Bakhmout, dans l’est de l’Ukraine, le groupe paramilitaire Wagner a commencé jeudi à céder ses positions dans la ville dévastée à l’armée régulière russe.
Après Verdun et Stalingrad, c’est désormais à Hiroshima que l’on compare la ville de Bakhmout, dans l’est de l’Ukraine. « Je peux honnêtement dire que les photos d’Hiroshima détruite me rappellent Bakhmout. Il n’y a absolument rien de vivant, tous les bâtiments sont détruits […] destruction absolue et totale », a déclaré dimanche 21 mai le président ukrainien Volodymyr Zelensky lors d’une conférence de presse en marge du sommet du G7.
Depuis le printemps 2022, cette ville de 70 000 habitants du Donbass est le théâtre des affrontements les plus violents de la guerre en Ukraine. Au fil des semaines, elle est ainsi devenue le curseur symbolique de l’évolution du front, la ville à ne pas perdre.
Samedi 20 mai, sa capture a été revendiquée par le chef du groupe paramilitaire russe Wagner. Jeudi, elle a affirmé avoir commencé à céder ses positions à l’armée régulière russe. De son côté, le président ukrainien continue de nier la perte de Bakhmout, alors que son armée a affirmé contrôler une poche « insignifiante » et mener des offensives sur les flancs russes.
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Ces derniers événements ont inspiré le dessinateur belge Kroll. Né en 1958 au Congo, il est aujourd’hui le dessinateur attitré du quotidien belge « Le Soir » et de l’hebdomadaire « Ciné-Télé-Revue », il dessine également en direct tous les mercredis soirs sur la RTBF dans l’émission « A votre avis », le débat politique hebdomadaire.
Dessiner pour la paix est un réseau international de dessinateurs engagés pour promouvoir, à travers l’universalité du dessin de presse, la liberté d’expression, les droits de l’homme et le respect mutuel entre populations de cultures ou de croyances différentes.
Avec l’AFP
France 24 Europe