CONTREPOINT – Banni de la vie politique par le “front républicain” lors des législatives, le parti de Marine Le Pen et Jordan Bardella vient de marquer plusieurs points tactiques.
Après le coup de massue de l’été, les consolations de l’automne. Etourdi par sa gifle aux législatives, le Rassemblement national enregistre depuis la rentrée des signes encourageants. Mis au ban de la vie politique par un “front républicain” auquel ni lui ni ses adversaires ne croyaient plus, le parti de Marine Le Pen et Jordan Bardella revient dans le jeu.
Le choc a été rude. Obtenir 143 élus – 126 RN et 17 amis d’Éric Ciotti – alors que la seule question était de savoir si on allait obtenir un peu plus ou un peu moins que la majorité absolue, c’était déstabilisant, même si aucun groupe n’a gagné autant de députés en deux ans. Certes, la campagne législative du RN a été aussi infructueuse que la campagne européenne avait été fructueuse. Mais le plus inquiétant n’était pas là pour le parti Le Pen. La « dédiabolisation » avait semblé acquise et irréversible. En 2022, les candidats avaient fortement progressé, attirant…
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