La zone d’Al-Mawasi, théoriquement épargnée par les frappes israéliennes à Gaza car considérée comme une zone « humanitaire », a été ciblée mardi 10 septembre par un bombardement aérien qui a fait 40 morts. Un nouveau carnage. L’armée israélienne affirme avoir visé « un centre de commandement du Hamas ” Le Hamas nie ces faits. Mais à Gaza, des voix s’élèvent aussi pour les dénoncer ” Les crimes israéliens “, que ceux du Hamas” qui se cache parmi la population “.
Reportage depuis la bande de Gaza Rami Al Meghari, avec notre correspondant à Jérusalem, Sami Boukhelifa
Les frappes israéliennes ont laissé des cicatrices sur le sol. Deux énormes cratères. Tout a été englouti : les tentes et leurs occupants. Dix mètres de profondeur. Presque tous ceux qui étaient là sont morts. Ahmed Al Chaer et sa famille sont des miraculés. Je n’ai rien vu, je n’ai rien entendu. Pas même les explosions. “, raconte Ahmed Al Chaer. ” Je dormais et puis soudain je me suis réveillée : j’avais la toile de ma tente sur mon visage et j’ai senti quelqu’un me tirer. J’étais enterrée vivante. On m’a tirée hors des décombres. »
À ses côtés, Maha, son épouse, a également survécu. Nous avons été enterrés tous les quatre, ainsi que mon mari et nos deux enfants. “, raconte le survivant. “ Il était minuit passé, je ne comprenais pas ce qui nous arrivait. J’ai ouvert les yeux, autour de moi les gens criaient et couraient dans tous les sens. J’ai commencé à crier, à courir aussi “.
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