« En vertu d’une règle commune à certains officiers ou hommes de rang redoutés des troupes, il existe originellement un halo de mystère qui entoure leur personnalité », en écrivant Aujourd’hui au Faso. Le colonel Claude Pivi, l’homme le plus recherché de Guinée – sa tête était mise à prix pour 50 000 dollars (44 000 euros) –, arrêté le 17 septembre au Liberia voisin après dix mois de cavale, fait partie de ces figures légendaires. « Presque invulnérable aux balles » il aurait « le pouvoir de disparaître et tout ça », note le quotidien burkinabè.
Sauf que « Cette fois, la fiction est réelle »Pivi, l’un des coaccusés dans l’affaire du massacre du 28 septembre 2009, au cours duquel 156 opposants avaient été tués par des militaires dans un stade, et plus d’une centaine de femmes violées, avait pris la fuite lors du procès. « Le 4 novembre 2023, il réussit l’exploit avec l’aide de son fils, renvoyé de l’armée pour indiscipline, soit dit en passant, (…) de s’évader de la prison de Conakry, » son lieu de détention provisoire, continue Aujourd’hui au Faso.
Un surhomme émacié
Cette évasion, en compagnie de Moussa Dadis Camara, ancien chef de la junte au pouvoir de 2008 à 2010, avait été à l’époque qualifiée de « grosse erreur », voir
« En vertu d’une règle commune à certains officiers ou hommes de rang redoutés des troupes, il existe originellement un halo de mystère qui entoure leur personnalité », en écrivant Aujourd’hui au Faso. Le colonel Claude Pivi, l’homme le plus recherché de Guinée – sa tête était mise à prix pour 50 000 dollars (44 000 euros) –, arrêté le 17 septembre au Liberia voisin après dix mois de cavale, fait partie de ces figures légendaires. « Presque invulnérable aux balles » il aurait « le pouvoir de disparaître et tout ça », note le quotidien burkinabè.
Sauf que « Cette fois, la fiction est réelle »Pivi, l’un des coaccusés dans l’affaire du massacre du 28 septembre 2009, au cours duquel 156 opposants avaient été tués par des militaires dans un stade, et plus d’une centaine de femmes violées, avait pris la fuite lors du procès. « Le 4 novembre 2023, il réussit l’exploit avec l’aide de son fils, renvoyé de l’armée pour indiscipline, soit dit en passant, (…) de s’évader de la prison de Conakry, » son lieu de détention provisoire, continue Aujourd’hui au Faso.
Un surhomme émacié
Cette évasion, en compagnie de Moussa Dadis Camara, ancien chef de la junte au pouvoir de 2008 à 2010, avait été à l’époque qualifiée de « grosse erreur », voir