D20 ans de retard, un démarrage… et puis plus rien. Le réacteur nucléaire EPR de Flamanville (Manche) a connu mercredi un « arrêt automatique » au lendemain de son démarrage, et les équipes d’EDF procèdent à des vérifications et analyses techniques avant de pouvoir redémarrer sa « divergence », c’est-à-dire la réaction nucléaire.
« Ce matin, le réacteur s’est arrêté automatiquement », a indiqué mercredi soir à l’AFP une porte-parole du groupe EDF. « Les équipes effectuent les vérifications et analyses techniques nécessaires, en suivant les procédures habituelles, puis elles redémarreront la divergence du réacteur », a-t-elle ajouté. « Le démarrage est un processus long et complexe (qui) nécessite de nombreux tests, et cela peut conduire à des arrêts de ce type », a-t-elle souligné. « Cela prouve que le système de sûreté fonctionne bien », a-t-elle ajouté. « Nous savons que cela peut conduire à des arrêts de ce type ».
Première fission nucléaire
« Selon les premiers éléments du diagnostic technique, l’arrêt (de mercredi) pourrait être lié à une configuration inappropriée de l’installation », a indiqué la porte-parole d’EDF. Cette dernière « aurait conduit à l’arrêt automatique du réacteur conformément au dispositif prévu à la conception », a-t-elle ajouté.
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