Arthur Fils domine Ugo Humbert en finale de Tokyo et remporte la première finale ATP 500 100% française depuis 2017

Le 24e mondial a remporté son deuxième titre cette saison dans cette catégorie de tournoi ATP, après Hambourg en juillet dernier.

Depuis la finale entre Lucas Pouille et Jo-Wilfried Tsonga à Vienne en octobre 2017, deux joueurs français ne se sont jamais retrouvés en finale d’un tournoi ATP 500.

Sept ans plus tard, Arthur Fils (24e mondial) et Ugo Humbert (19e mondial) se sont retrouvés à Tokyo pour remettre le tennis français en tête de l’agenda après un été décevant, eux qui avaient été associés mais éliminés aussitôt. le premier tour aux JO de Paris. Et pour la première fois en quatre confrontations sur le circuit principal, c’est le numéro 2 français qui s’est imposé en trois sets (5-7, 7-6(6), 6-3) après 3h04 de jeu et une énorme bagarre.

Jamais battu par son rival lors de quatre duels (sur le circuit principal et secondaire), Ugo Humbert pensait être sur la bonne voie en empochant le premier set face à un adversaire en pleine confiance après son succès face aux têtes de série numéro 1 (Taylor Fritz, récent finaliste à l’US Open), numéro 8 (Ben Shelton) et numéro 6 (Holger Rune) au Japon, mais aussi porté physiquement.

Le n°1 français pourra regretter une certaine passivité dans l’échange du deuxième set, qui a entrouvert la porte à Arthur Fils, bien qu’émoussé après avoir fait un détour par les vestiaires puis s’être blessé à la cheville. Le n°2 français s’est engouffré dans la brèche, sauvant une balle de match à 5-4, avant d’arracher ensuite le jeu décisif (7-6).

Revigoré, le joueur de 20 ans s’est emparé du score et du cerveau de son adversaire dans le troisième set, au point de breaker au meilleur moment (5-3) avant de conclure.

Pour Ugo Humbert, il n’y aura pas de record. En perdant sa première finale sur sept disputées, le n°1 français ne sera pas le premier joueur de l’histoire à remporter ses sept premières finales sur le circuit ATP. Il restera coincé à six heures avec Martin Klizan et Ernest Gulbis.