Atmane, Mayot, Jacquemot…. ces Français à suivre pendant la quinzaine

Ce dimanche, Roland-Garros débute porte d’Auteuil avec, comme chaque année, l’espoir de voir briller quelques Français. Tour d’horizon des Frenchies à suivre cette année.

Giovanni Mpetshi-Perricard, 20 ans, 122e mondial

Giovanni Mpetshi-Perricard.
Carlos Santiago/ Groupe Eyepix / Zuma / Panoramique

La forme : Dans la lignée de la génération Fils et Van Assche, nous demandons le prochain Giovanni Mpetshi Perrcard. Perdant en demi-finale du carré magique français de Roland-Garros juniors 2021 – remportée par Van Assche contre Fils –, il connaît également une progression plus lente que ses compatriotes. 122ème mondial aujourd’hui, il se rapproche petit à petit, et pourrait bien exploser lors de la deuxième partie de saison 2024.

Vainqueur de trois Challengers sur dur depuis le début de la saison, dont deux en avril au Mexique, le protégé d’Emmanuel Planque, ancien entraîneur de Lucas Pouille, arrive en confiance. Malgré une récente défaite lors du premier tour des qualifications du Masters 1000 de Rome, face à Richard Gasquet, « GMP » continue de progresser. Chez lui, une semaine avant le début de Roland-Garros, il atteint pour la première fois de sa carrière les demi-finales d’un tournoi ATP à Lyon. Invité à Roland-Garros, l’occasion est belle, enfin, de se montrer au grand public.

Le profil : « Quand il est bien entraîné comme ça sur son service, c’est très compliqué. Il est du calibre d’un Isner ou d’un Karlovic”, a déclaré David Goffin, ex-7e mondial, battu par le jeune Français, lors de ce même tournoi d’Anvers, en octobre 2023. Sur une surface rapide, le Lyonnais fait souvent la différence avec sa remise en jeu du haut de son 2,03. M. Sur la terre battue parisienne, réputée plus lente, il devra afficher d’autres gammes de son jeu pour réussir à enflammer le public parisien. Couvé par Emmanuel Plancque, son jeu ne cesse d’évoluer et « GMP » devient de plus en plus efficace et complet.

Terence Atmane, 22 ans, 137ème mondial

Térence Atmane.
Antonietta Baldassarre / Insidefoto / Intérieur / Panoramique

La forme récente : «Cette semaine a été un tournant pour moi sur terre. Cela me montre que je peux obtenir de très bons résultats. J’aurai moins d’appréhension sur cette surface et plus de confiance dans l’avenir. Je suis content d’avoir suivi cette leçon.a déclaré Terence Atmane, après sa défaite face à Grigor Dimitrov (7-6, 6-3) au 3e tour du Masters 1000 de Rome, le 12 mai.

Performant sur dur en 2023 sur le circuit Challenger (2 victoires), puis progressivement sur le circuit ATP – avant de connaître un creux en première partie de saison en 2024 – le natif de Boulogne-sur-Mer s’est rassuré avant Roland-Garros. sur une surface qu’il maîtrise moins. Avant de remporter quatre matches d’affilée à Rome grâce aux qualifications, il n’avait gagné qu’un seul match sur terre battue cette année. Invité l’an dernier à se qualifier pour Roland-Garros, le Nordiste, alors 249e mondial, a lourdement chuté face au Tchèque Kolar (6-1, 6-0).

Le profil : Terence Atmane est le genre de joueur qui peut faire tenir le court 14 un mardi soir de la première semaine, lorsque le soleil se couchera Porte d’Auteuil. Longtemps coaché ​​par Robin Boulé – ils se sont séparés en février 2024 après une ascension fulgurante de la 1000e place mondiale au top 200 en deux ans – Terence Atmane est un profil atypique. Parfois gêné par sa nervosité, il est aussi capable de puiser dans les encouragements pour exceller lors d’un match.

Le tennisman d’1,91 m déjoue ses adversaires avec son style explosif, son gros coup droit et un service peu académique. Même si Atmane a gagné en confiance tout au long de 2023, il reste encore place à l’amélioration. Face aux gros serveurs, le joueur de 22 ans doit encore progresser pour finalement atteindre le top 100.

Harold Mayot, 22 ans, 130e mondial

Harold Mayot.
Gonzales Photo/Ainhoa ​​​​Rodriguez / Gonzales / Panoramique

La forme : Le Messin originel connaît une progression linéaire sur le circuit professionnel. Après avoir côtoyé les futurs tournois (troisième division pro) à l’aube de sa carrière, puis les Challengers (deuxième division pro) jusqu’à aujourd’hui, Mayot commence à se montrer compétitif sur le circuit ATP. A Metz, fin 2023, il atteint les quarts de finale d’un tournoi ATP 250 pour la première fois de son histoire. Une performance qu’il rééditera quelques mois plus tard, à Marseille.

Le jeune Lorrain manque encore d’expérience, puisqu’il n’a jamais remporté de titre sur le circuit professionnel, malgré trois finales en Challenger. Son parcours à Roland-Garros est également assez faible, avec une seule convocation au premier tour en 2020 (défaite face à Davidovitch Fokina), et une défaite au premier tour des qualifications l’an dernier.

Le profil : Le vainqueur de l’Open d’Australie Junior 2020 est réputé pour sa technique. C’est un joueur assez complet, capable de mettre la même intensité avec son revers plat qu’avec son coup droit. Grand admirateur de Rafael Nadal, le natif de Metz sait rendre les services de ses adversaires et adore jouer sous pression.

Des qualités qui peuvent l’emmener loin à Roland-Garros, même si son jeu est plus adapté au dur ou au gazon. L’année dernière, il a fait sa première apparition en Grand Chelem, à Wimbledon. Une expérience à renouveler, cette année, sur le sol parisien.

Chloé Paquet, 29 ans, 133e mondiale

Chloé Paquet.
Mathias Schulz / Zuma / Panoramique

La forme : Chloé Paquet a déjà une longue histoire à Roland-Garros. En six participations au Grand Chelem parisien, où elle a reçu une invitation cette année, elle n’a jamais passé le second tour. Un triste parcours pour la Versaillaise dans son tournoi, mais son début de saison est plutôt convaincant. Deux demi-finales (Koper, Bellinzone) et une finale du Challenger à Saint-Malo, perdues face à Lois Boisson, 20 ans, grand espoir du tennis féminin, qui ne pourra pas participer à Roland-Garros, en raison d’une rupture ligamentaire. croix.

Le profil : Celle qui ne s’est mise au tennis qu’après avoir obtenu son baccalauréat en 2012, possède des qualités athlétiques naturelles, mais surtout un caractère bien trempé.  » Il fallait mieux gérer les émotions. Je suis une personne avec un fort caractère, donc j’ai eu du mal avec la colère en particulier. »confiait-elle à Ouest-France, en 2021. Si aujourd’hui, la sagesse a pris le dessus, elle sait que son ancienne nervosité peut encore surgir aux pires moments.

Elsa Jacquemot, 21 ans, 150e mondiale

Elsa Jacquemot.
Baptiste Autissier / Baptiste Autissier / Panoramique

La forme : En trois participations au tableau principal de Roland-Garros, Elsa Jacquemot n’a passé qu’une seule fois le premier tour avant de s’arrêter immédiatement au deuxième tour face à Angélique Kerber en 2022. Pas sortie des qualifications l’année suivante, elle revient cette année – grâce à un invitation – pour lancer sa jeune carrière.

Le pensionnaire de l’académie Mouratoglou n’a pas dépassé les demi-finales du Challenger, en 2024, sur dur et sur terre battue. Un bilan mitigé qui laisse la jeune femme dans le doute. Rien ne laisse présager une grande aventure dans le 16e arrondissement de Paris, mais la magie choisit souvent d’opérer lorsque l’on se sent au plus bas. Surtout quand on a gagné Roland-Garros Junior 2020.

Le profil : Avec un père ancien champion de France de décathlon et une mère spécialiste du cross-country, Elsa Jacquemot est baignée dans le sport depuis sa jeunesse.

La native de la région lyonnaise possède des qualités physiques naturelles, qui lui permettent de mettre beaucoup d’intensité dans ses mouvements. Passée par le centre de formation de Thierry Ascione, elle possède un excellent coup droit et un jeu agressif en fond de court.