Ce n’est rien. Atos ne tombera pas sous la bannière du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky. Malgré une dernière pression, le conseil d’administration du géant informatique de 94.000 salariés a rejeté ce lundi soir l’offre de la figure montante du capitalisme européen qui a bâti sa fortune dans les énergies fossiles et le gazoduc Eustream et à qui jusqu’ici rien n’a résisté, de Fnac Darty à Casino, Tyssenkrupp et Royal Mail. Pour la deuxième fois, l’homme d’affaires aura vu la porte d’Atos se fermer, après son échec en février et malgré des mois de négociations, de sa tentative de reprendre l’externalisation d’Atos. Un veto définitif, sauf nouveau revirement.
Contacté, Atos n’a pas souhaité commenter et réserve sa communication pour les prochaines heures.