Au Canada, le gouvernement minoritaire libéral perd son principal allié. Le premier ministre canadien Justin Trudeau a essuyé un revers politique majeur mercredi 4 septembre, après que son principal allié de gauche a annoncé à la surprise générale la fin de leur accord politique.
L’accord devait durer jusqu’en juin 2025.
C’est dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux que le chef du Nouveau Parti démocratique (NPD), Jagmeet Singh, a annoncé qu’il se retirait de cette alliance conclue il y a trois ans. Dans ce message, M. Singh n’a pas mâché ses mots contre ses anciens alliés : « Les libéraux sont trop faibles, trop égoïstes et trop proches des ultra-riches pour se battre pour le peuple. »
Il a également accusé Justin Trudeau de ne pas être en mesure d’affronter l’opposition conservatrice. Cette dernière, emmenée par Pierre Poilievre, est largement en tête dans les sondages à l’approche des élections législatives qui se tiendront d’ici fin octobre 2025. Selon lui, le premier ministre canadien n’est pas en mesure d’affronter l’opposition conservatrice. Emmenée par Pierre Poilievre, cette dernière est largement en tête dans les sondages à l’approche des élections législatives qui se tiendront d’ici fin octobre 2025. Jagmeet Singh tiendra une conférence de presse jeudi.
De nouveaux soutiens à trouver ou de nouvelles élections
Après la victoire serrée des libéraux de Justin Trudeau aux élections anticipées de septembre 2021, le NPD a accepté de soutenir le parti pour le protéger des votes de confiance qui pourraient faire tomber le gouvernement. En échange de ce soutien, le NPD a pu faire adopter plusieurs programmes sociaux, dont un nouveau programme de soins dentaires pour les Canadiens à faible revenu et une loi interdisant le recours à des travailleurs de remplacement pendant une grève.
« Je ne vais pas faire de politique aujourd’hui »Justin Trudeau a rejeté cette annonce lorsqu’il a été interrogé mercredi en marge d’un voyage sur le thème des écoles de la province de Terre-Neuve-et-Labrador, dans l’est du pays.
Le chef du gouvernement n’est pas automatiquement obligé de convoquer de nouvelles élections mais devra trouver de nouveaux appuis au Parlement pour survivre aux votes de confiance. Trois élections provinciales sont prévues à l’automne et, par convention, les législatives n’ont pas lieu en même temps.
La Chambre des communes du Canada compte actuellement 154 députés libéraux, 119 conservateurs, 32 députés du Bloc québécois, 24 députés du NPD, deux verts, trois indépendants et quatre sièges vacants.
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C’est dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux que le chef du Nouveau Parti démocratique (NPD), Jagmeet Singh, a annoncé qu’il se retirait de cette alliance conclue il y a trois ans. Dans ce message, M. Singh n’a pas mâché ses mots contre ses anciens alliés : « Les libéraux sont trop faibles, trop égoïstes et trop proches des ultra-riches pour se battre pour le peuple. »
Il a également accusé Justin Trudeau de ne pas être en mesure d’affronter l’opposition conservatrice. Cette dernière, emmenée par Pierre Poilievre, est largement en tête dans les sondages à l’approche des élections législatives qui se tiendront d’ici fin octobre 2025. Selon lui, le premier ministre canadien n’est pas en mesure d’affronter l’opposition conservatrice. Emmenée par Pierre Poilievre, cette dernière est largement en tête dans les sondages à l’approche des élections législatives qui se tiendront d’ici fin octobre 2025. Jagmeet Singh tiendra une conférence de presse jeudi.
De nouveaux soutiens à trouver ou de nouvelles élections
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