jeIls ont comparu ce jeudi 19 septembre, après une énième journée de troubles la veille au tribunal d’Avignon (Vaucluse). Une demi-douzaine de pancartes blanches ont été placardées sur les portes vitrées à l’entrée et devant les salles d’audience, avec ce message en rouge : « Ceci est une enceinte judiciaire, merci de respecter la sérénité des débats. » Ces avertissements improvisés font suite à plusieurs incidents qui ont émaillé le procès du viol de Mazan, dont les enjeux passionnent les Français et dépassent nos frontières.
La salle des Pas Perdus, où se rassemble un public toujours plus nombreux, prend des allures de petit théâtre quotidien. Les badauds venus assister au procès (souvent d’Avignon ou des environs) forment désormais une “garde du déshonneur”.
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Ce sont en majorité des femmes, de tous âges, venues manifester leur indignation et soutenir la victime, Gisèle Pelicot. Derrière un cordon noir, elles guettent l’entrée et la sortie de la trentaine d’accusés qui comparaissent libres. Puis elles sortent leurs téléphones et les filment de près. Certaines images sont diffusées sur les réseaux sociaux. Un pseudo-journaliste, venu suivre les accusés et les filmer de près dans la rue, s’est vu refuser l’accès au tribunal.
Au tribunal, la sécurité obligée de s’organiser
Depuis plusieurs jours, ces accusés sont hués. Les confrontations, les (…) Lire la suite