Ce samedi 1er juin, la majorité s’est réunie pour un dernier grand rendez-vous national à Aubervilliers autour de Valérie Hayer, Gabriel Attal, de nombreux membres du gouvernement dont Bruno Le Maire, Stéphane Séjourné, Christophe Béchu mais aussi François Bayrou, le président du mouvement démocrate. . Une semaine avant les élections et alors que les sondages donnent toujours Jordan Bardella comme grand vainqueur, le slogan était proactif. De son côté, le Parti Socialiste – Place Publique veut éviter les sorties de route.
Comme tous les intervenants à la réunion, Gabriel Attal l’a martelé : « Rien n’est décidé », comme une phrase aux vertus magiques pour mobiliser l’électorat majoritaire. C’est tout l’enjeu des élections du 9 juin : combien de Français iront aux urnes ? Mais dans la salle où se trouvent des chaises vides, l’enthousiasme des militants se mesure entre résignation et modeste espoir. “ Pour être réaliste, non, cela ne reviendra pas. Le Rassemblement national sera toujours en tête, mais pas aussi loin que le disent les sondages. J’espère que les gens comprendront enfin que 33% au RN, ce serait une catastrophe », réagissent plusieurs militants au micro de Valérie Gas du service politique.
Le Parti socialiste (PS) et son allié Place Publique vont-ils danser le 9 juin ? Dans cette salle de Marseille où Raphaël Glucksmann prononce l’un de ses derniers discours de campagne, l’heure est à l’optimisme chez Antoine et Marlène, militants PS : « Raphaël Glucksmann a réalisé une belle campagne. C’est un bon candidat pour calmer. »
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