Face au dollar, la valeur du yen, la monnaie japonaise, continue de s’effondrer. Le 26 avril, sur le marché des changes de Tokyo, le cours entre les deux monnaies s’établissait à 1 dollar pour 156 yens. Il y a dix ans à peine, la monnaie américaine valait à peine 100 yens. “Le record historique de 34 ans a été battu», titre de la chaîne publique japonaise NHK.
Ce phénomène résulte principalement de la différence de taux d’intérêt entre Tokyo et Washington. Si la Banque du Japon (BoJ) a finalement changé de cap après onze années de politique monétaire ultra-accommodante, la Réserve fédérale américaine maintient son taux directeur très élevé, autour de 5%, afin de contenir l’inflation.
Lors d’une conférence tenue le 26 avril, le président de la BoJ, Kazuo Ueda, a déclaré qu’il maintiendrait son objectif de taux au niveau actuel de 0 à 0,1 pour cent, refusant de freiner la chute du yen par une révision à la hausse de celui-ci. “(A ce stade) le taux d’inflation n’a pas encore atteint l’objectif de 2%, il convient donc de maintenir la politique monétaire (actuelle)», a-t-il expliqué, cité par le journal Mainichi Shimbun.
Le Japon étant dépendant des importations dans de nombreux domaines – alimentation, énergie – la faiblesse du yen pourrait peser sur le quotidien des Japonais. Sur ce point, Kazuo Ueda estime que, du moins pour le moment, la faiblesse de la monnaie japonaise “n’a pas de répercussions majeures” sur les prix, dans des propos repris par le quotidien Asahi Shimbun.
Sauf intervention des autorités sur le marché des changes, la situation semble donc vouée à perdurer. Déplorant la baisse du pouvoir d’achat des Japonais en raison de la faiblesse du yen – »voyager à l’étranger est devenu une idée luxueuse, hors de portée pour de nombreuses personnes“-,L’Asahi Shimbun critique, dans un autre article, l’action du Boj.
Selon le titre, les industriels, traditionnellement partisans d’un yen faible, souhaitent désormais voir la balance pencher de l’autre côté. Pour le journal, si la monnaie perd autant de sa valeur, ce serait le signe d’un “perte de confiance” marchés concernant l’économie japonaise.
Revers de la médaille de dix années de politiques monétaires très accommodantes, la dette publique japonaise atteint désormais 260% du PIB. Alors comment pouvons-nous réduire cela « héritage négatif » et retrouver l’équilibre financier ? “C’est la question que le marché pose (à la Boj)”, conclut leAsahi Shimbun.
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