« Après des semaines de démagogie, le président William Ruto a cédé à la pression populaire. » résume la vie quotidienne kenyane Le standard. Au lendemain d’une journée de manifestations réprimées dans le sang, le chef de l’Etat kenyan a annoncé, mercredi 26 juin, qu’il ne signerait pas la controversée loi de finances 2024 qui cristallise la colère dans la rue. Malgré ce rétropédalage, le pays a connu une nouvelle journée de mobilisation, jeudi 27 juin.
La décision du chef de l’État constitue un “tournant”, note le quotidien local L’étoile, alors que le président avait d’abord prêché la fermeté face aux manifestants mobilisés contre l’imposition de nouveaux impôts. Au soir des manifestations du 25 juin, qui ont vu le Parlement en partie incendié par des manifestants pour la première fois dans l’histoire du pays, le chef de l’Etat avait en effet dénoncé des actes de “trahison” et a décrit les manifestants comme « des criminels déguisés en manifestants pacifiques », se rapporte Le standard.
“Après avoir réfléchi aux discussions en cours autour du contenu du projet de loi de finances 2024, je refuserai d’approuver la loi”, a finalement déclaré le président lors d’un discours à la nation dans la soirée du mercredi 26 juin, rapporte Nation, le site du quotidien kenyan Nation quotidienne. Par cette décision, le président renvoie le contre-texte
« Après des semaines de démagogie, le président William Ruto a cédé à la pression populaire. » résume la vie quotidienne kenyane Le standard. Au lendemain d’une journée de manifestations réprimées dans le sang, le chef de l’Etat kenyan a annoncé, mercredi 26 juin, qu’il ne signerait pas la controversée loi de finances 2024 qui cristallise la colère dans la rue. Malgré ce rétropédalage, le pays a connu une nouvelle journée de mobilisation, jeudi 27 juin.
La décision du chef de l’État constitue un “tournant”, note le quotidien local L’étoile, alors que le président avait d’abord prêché la fermeté face aux manifestants mobilisés contre l’imposition de nouveaux impôts. Au soir des manifestations du 25 juin, qui ont vu le Parlement en partie incendié par des manifestants pour la première fois dans l’histoire du pays, le chef de l’Etat avait en effet dénoncé des actes de “trahison” et a décrit les manifestants comme « des criminels déguisés en manifestants pacifiques », se rapporte Le standard.
“Après avoir réfléchi aux discussions en cours autour du contenu du projet de loi de finances 2024, je refuserai d’approuver la loi”, a finalement déclaré le président lors d’un discours à la nation dans la soirée du mercredi 26 juin, rapporte Nation, le site du quotidien kenyan Nation quotidienne. Par cette décision, le président renvoie le contre-texte