« Cette affaire est devenue quasiment le seul sujet de débat public au Liban. » écrit le site libanais Daraj. Depuis le 1er mai, le pays du Cèdre vit au rythme des révélations sur un réseau « qui attire des mineurs via TikTok dans le but de les violer et de faire chanter les membres de leur famille ».
Selon la chaîne locale Al-Jadeed, Premier média à avoir révélé l’affaire, ce réseau, composé d’une trentaine de personnes, dont certaines très suivies sur l’application chinoise, aurait fait au moins une trentaine de victimes mineures.
Au moins dix personnes ont été arrêtées ou sont poursuivies en justice. On retrouve notamment, liste le quotidien libanais L’Orient-Le Jour, “un célèbre coiffeur et vendeur de prêt-à-porter sur TikTok, un dentiste, un photographe, un homme qui transférait des fonds entre membres du gang (pédophile), un chauffeur de taxi, ainsi que trois mineurs”. Sans oublier les forts soupçons qui pèsent sur un avocat, et d’autres individus – dont les têtes du réseau – qui se trouveraient à l’étranger.
Un mode opératoire sordide
Pourquoi cette affaire fait-elle tant de bruit ? Peut-être à cause du mode opératoire sordide de ce réseau.
Selon les informations deAl-Jadeed, “Dix membres de la bande criminelle ont sélectionné les enfants sur les réseaux sociaux”. En installant par exemple “pièges” sur TikTok comme ce coiffeur ou ce propriétaire d’un magasin de vêtements qui promettait à ces mineurs la possibilité d’être mannequins et d’apparaître dans des campagnes publicitaires, ou encore à travers des adolescents actifs sur les réseaux.
“Dix autres membres ont choisi les lieux pour emmener les victimes à Beyrouth et au Mont Liban.” En leur faisant croire qu’ils allaient participer à “vacances” organisé en « chalets ».
« Et les dix membres restants s’en sont pris à des mineurs, dont le chef du gang ». En les agressant sexuellement, après les avoir drogués. Ces agressions sexuelles ont été filmées, puis ces vidéos ont été utilisées à titre de pédopornographie ou comme moyen de pression pour dissuader les victimes de prévenir la police.
La violence contre les mineurs en hausse
Face au tollé suscité par l’affaire, de nombreux internautes ont appelé les autorités à interdire le réseau social au Liban, explique BBC News Arabe, amenant le ministère des Télécommunications à expliquer qu’il ne pouvait agir sans une décision judiciaire en ce sens.
Pour la presse libanaise, cette affaire est aussi révélatrice de la situation du Liban, embourbé depuis près de cinq ans dans une crise financière et institutionnelle sans fin. « Ces dernières années, le Liban a été témoin d’une augmentation de la violence contre les enfants sous diverses formes, à la lumière de l’aggravation de la crise économique. » souligne le correspondant du site à Beyrouth Arabie indépendante.
« Comme si le pays manquait de crises ou ”mafias” et il fallait en ajouter de nouveaux », peut-on lire dans les colonnes du journal libanais Un Nahar. Et de se demander : «Quelle réponse officielle et judiciaire apporter à ce sujet plus que sensible ? Arrivera-t-elle à sa conclusion ? »
« Cette affaire est devenue quasiment le seul sujet de débat public au Liban. » écrit le site libanais Daraj. Depuis le 1er mai, le pays du Cèdre vit au rythme des révélations sur un réseau « qui attire des mineurs via TikTok dans le but de les violer et de faire chanter les membres de leur famille ».
Selon la chaîne locale Al-Jadeed, Premier média à avoir révélé l’affaire, ce réseau, composé d’une trentaine de personnes, dont certaines très suivies sur l’application chinoise, aurait fait au moins une trentaine de victimes mineures.
Au moins dix personnes ont été arrêtées ou sont poursuivies en justice. On retrouve notamment, liste le quotidien libanais L’Orient-Le Jour, “un célèbre coiffeur et vendeur de prêt-à-porter sur TikTok, un dentiste, un photographe, un homme qui transférait des fonds entre membres du gang (pédophile), un chauffeur de taxi, ainsi que trois mineurs”. Sans oublier les forts soupçons qui pèsent sur un avocat, et d’autres individus – dont les têtes du réseau – qui se trouveraient à l’étranger.
Un mode opératoire sordide
Pourquoi cette affaire fait-elle tant de bruit ? Peut-être à cause du mode opératoire sordide de ce réseau.
Selon les informations deAl-Jadeed, “Dix membres de la bande criminelle ont sélectionné les enfants sur les réseaux sociaux”. En installant par exemple “pièges” sur TikTok comme ce coiffeur ou ce propriétaire d’un magasin de vêtements qui promettait à ces mineurs la possibilité d’être mannequins et d’apparaître dans des campagnes publicitaires, ou encore à travers des adolescents actifs sur les réseaux.
“Dix autres membres ont choisi les lieux pour emmener les victimes à Beyrouth et au Mont Liban.” En leur faisant croire qu’ils allaient participer à “vacances” organisé en « chalets ».
« Et les dix membres restants s’en sont pris à des mineurs, dont le chef du gang ». En les agressant sexuellement, après les avoir drogués. Ces agressions sexuelles ont été filmées, puis ces vidéos ont été utilisées à titre de pédopornographie ou comme moyen de pression pour dissuader les victimes de prévenir la police.
La violence contre les mineurs en hausse
Face au tollé suscité par l’affaire, de nombreux internautes ont appelé les autorités à interdire le réseau social au Liban, explique BBC News Arabe, amenant le ministère des Télécommunications à expliquer qu’il ne pouvait agir sans une décision judiciaire en ce sens.
Pour la presse libanaise, cette affaire est aussi révélatrice de la situation du Liban, embourbé depuis près de cinq ans dans une crise financière et institutionnelle sans fin. « Ces dernières années, le Liban a été témoin d’une augmentation de la violence contre les enfants sous diverses formes, à la lumière de l’aggravation de la crise économique. » souligne le correspondant du site à Beyrouth Arabie indépendante.
« Comme si le pays manquait de crises ou ”mafias” et il fallait en ajouter de nouveaux », peut-on lire dans les colonnes du journal libanais Un Nahar. Et de se demander : «Quelle réponse officielle et judiciaire apporter à ce sujet plus que sensible ? Arrivera-t-elle à sa conclusion ? »