La moitié des écoliers du Pakistan n’iront pas à l’école pendant une semaine en prévision d’une canicule accompagnée de températures élevées. “de six à huit degrés” supérieures aux normales saisonnières, a rapporté jeudi 23 mai l’organisation non gouvernementale Save the Children. « Au Pendjab, la province la plus peuplée du Pakistan – 52 % des élèves du primaire et du secondaire – au moins 26 millions d’enfants n’iront pas à l’école du 25 au 31 mai. »dit l’ONG.
Les épreuves dans les classes d’examens seront toutefois maintenues, ont précisé les autorités, suscitant l’inquiétude des parents car de nombreuses écoles sont équipées de ventilateurs obsolètes ou subissent des coupures de courant – jusqu’à quinze heures par jour dans certaines régions. .
Les services météorologiques pakistanais annoncent plusieurs vagues de chaleur successives, la première fin mai, puis deux autres en juin. Les vacances d’été commencent généralement le 1ereuh juin dans le pays, cinquième nation la plus peuplée du monde, mais aussi l’une des plus vulnérables au changement climatique.
L’Unicef appelle de son côté à la vigilance dans toute l’Asie du Sud, où, selon elle, 76 % des enfants – soit 460 millions – sont exposés à des températures supérieures à au moins 35 degrés. 83 jours par an. Ils risquent « déshydratation, fièvre, tachycardie, crampes, migraines, évanouissements et coma »souligne l’agence onusienne, tout en exhortant les parents à offrir régulièrement de l’eau à leurs enfants pour boire ou pour rafraîchir leur corps.
Le Pakistan est de plus en plus vulnérable aux phénomènes météorologiques extrêmes, que les scientifiques associent au changement climatique. Ce pays pauvre ne cesse de répéter que ses 240 millions d’habitants (environ 3 % de la population mondiale) ne sont responsables que de moins de 1 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
Et nombreux sont ceux qui s’inquiètent pour l’avenir : les pluies d’avril ont déjà tué au moins 144 personnes, dont des dizaines d’enfants, lorsque leurs maisons se sont effondrées sous des averses torrentielles. Mais la mousson – et son lot d’inondations, de crues soudaines et de dégâts – devrait arriver en juillet et durera jusqu’en septembre.
En juillet et août, Syed Muhammad Tayyab Shah, responsable du service de prévention des catastrophes naturelles, avait déjà annoncé : « Le Pakistan connaîtra des précipitations et des températures supérieures à la normale ».
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