Celui qui était le confident de l’ancien président avant de jurer sa perte a continué mardi à l’incriminer.
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Les avocats de Donald Trump ont lancé les hostilités mardi 14 mai pour tenter d’ébranler son ancien confident, Michael Cohen, témoin clé à charge qui a incriminé l’ancien président des États-Unis lors de son procès pour paiements cachés à une star du porno avant la présidentielle de 2016. élection.
Signe des lourds enjeux politiques de ce procès historique, le président de la Chambre des représentants, le républicain Mike Johnson, est venu dénoncer un procès devant les portes du palais de justice de Manhattan. “corrompu” Et un “ingérence électorale”. Il remettait en question la légitimité du tribunal, à moins de six mois de l’élection du 5 novembre entre Joe Biden et Donald Trump.
Le contre-interrogatoire de Michael Cohen, 57 ans, s’est poursuivi, sans qu’il apparaisse vraiment en difficulté, et alors que Donald Trump avait, le plus souvent, les yeux fermés, affalé sur sa chaise.
Ce dernier était l’homme de confiance de Donald Trump avant de jurer sa perte. Il a continué à l’incriminer, tout en admettant qu’il “avait un vrai culte” quand il travaillait à ses côtés.
Lors de l’interrogatoire de l’accusation, qui a duré huit heures lundi et mardi, il a affirmé que Donald Trump avait approuvé, en toute fin de campagne présidentielle de 2016, le versement de 130 000 dollars à l’actrice. Films classés X Stormy Daniels, de son vrai nom Stephanie Clifford. Afin d’acheter son silence sur une relation sexuelle qu’elle affirme avoir eue en 2006 avec l’homme d’affaires, déjà marié à Melania Trump. Donald Trump nie cette relation.
Michael Cohen, qui a payé Stormy Daniels, a également affirmé que Donald Trump avait validé son remboursement en 2017, dépenses déguisées selon l’accusation en “frais juridiques” dans les comptes du groupe immobilier familial, la Trump Organization.
Ce témoignage est central pour les procureurs, car c’est cette prétendue dissimulation qui lui vaut d’être comparaître pour 34 délits de falsification comptable et l’expose au risque de la première condamnation pénale d’un ancien chef d’Etat américain. Et en théorie jusqu’à une peine de prison, ce qui ne l’empêcherait cependant pas de rester candidat républicain en novembre.