Les chauffeurs d’autobus scolaires de la compagnie Autobus Yamaska de Bedford, en Estrie, qui en sont à leur 25e jour de grève, déplorent le blocage des négociations avec l’employeur.
Les négociations sont actuellement au point mort, puisque la dernière rencontre de négociation mardi entre l’employeur et le syndicat des Teamsters s’est terminée en queue de poisson, chaque partie campant sur ses positions.
Sans contrat de travail depuis août 2022, les chauffeurs grévistes réclament notamment des augmentations de salaire et de meilleures conditions de travail dans le cadre d’un accord négocié.
Les membres du syndicat Teamstrers se disent conscients que ce conflit de travail, qui dure depuis le 1er mai, cause des inconvénients aux parents d’élèves, alors que quelque 1 100 élèves des municipalités de Cowansville, Bedford et Farnham sont privés de transport scolaire.
Le syndicat ne comprend pas pourquoi les parents d’élèves ne sont pas indemnisés, comme c’est le cas en Mauricie, où le Centre de services scolaire de l’Énergie, qui a décidé d’offrir une compensation financière aux parents touchés par une grève des chauffeurs.
« Le Centre de services scolaire Val des Cerfs et la Commission scolaire Eastern Townships n’envisagent pas actuellement d’utiliser l’argent habituellement versé au transporteur pour indemniser les parents qui subissent les inconvénients de ce conflit de travail », a-t-il déploré.
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