Ce jeudi après-midi, la police était déployée à Saïx sur la ZAD dite “Cal’arbre” afin de sécuriser les fouilles archéologiques chez Atosca, concessionnaire du projet d’autoroute A69. Lors de cette opération, une partie du camp a été démantelée et quatre personnes ont été arrêtées.
Escortés par une vingtaine de gendarmes, des agents de l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) se sont rendus ce jeudi 6 juin à Saïx sur la ZAD de “Cal’arbre” – camp installé depuis le 20 février 2024 et occupé par les opposants à l’autoroute A69. projet – pour réaliser des diagnostics archéologiques. Une opération prescrite par l’État au concessionnaire Atosca, qui doit réaliser ces diagnostics, conformément à un arrêté prescrivant des fouilles.
Alors petit à petit et dans tous les recoins du terrain bordant la ZAD, des tranchées et des sondages ont été réalisés. Sous haute protection mais sous le regard ébahi des quelques écureuils encore présents sur le site. « Il y a des espèces protégées ici, sortez ! », « Ce qui se passe est absurde, c’est inhumain ! », criaient-ils depuis les arbres. Certains opposants restés sur le terrain ont même tenté de dialoguer avec les porteurs du projet Atosca présents sur place, notamment en les interrogeant sur la question du marquage du trèfle écailleux. « L’ont-ils fait ? C’est obligatoire ! Nous voulons juste le savoir et que les mesures environnementales soient respectées», nous a confié un opposant.
« Le but était quand même de faire partir ces zadistes »
Au cours de l’opération et au fur et à mesure que les pelleteuses gagnaient du terrain, des banderoles et des abris de fortune étaient détruits par les gendarmes qui procédaient au démantèlement du camp. Des équipements tels que des planches à clous, des scies et des haches ont été saisis et plusieurs contrôles d’identité ont également été effectués. « Il s’agit d’une première opération avant celles prévues ce week-end à Puylaurens. Manifestation qui je vous le rappelle est interdite… », a déclaré le préfet du Tarn, Michel Vilbois avant d’ajouter : « Le but aujourd’hui c’est “C’était quand même de faire partir ces zadistes sans toucher aux arbres.”
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A 17 heures, il ne restait plus que quelques cabanes en bois sur le site, au cœur de la ZAD. « Quand les fouilles sont terminées, le système s’arrête. Mais si les gens reviennent sur le terrain, nous y retournerons aussi”, a conclu le préfet du Tarn avant de quitter les lieux. Malgré tout, il a été précisé par la préfecture que « les opérations ont pu se dérouler sans incident » malgré l’interpellation de quatre individus.
Ce jeudi après-midi, la police était déployée à Saïx sur la ZAD dite “Cal’arbre” afin de sécuriser les fouilles archéologiques chez Atosca, concessionnaire du projet d’autoroute A69. Lors de cette opération, une partie du camp a été démantelée et quatre personnes ont été arrêtées.
Escortés par une vingtaine de gendarmes, des agents de l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) se sont rendus ce jeudi 6 juin à Saïx sur la ZAD de “Cal’arbre” – camp installé depuis le 20 février 2024 et occupé par les opposants à l’autoroute A69. projet – pour réaliser des diagnostics archéologiques. Une opération prescrite par l’État au concessionnaire Atosca, qui doit réaliser ces diagnostics, conformément à un arrêté prescrivant des fouilles.
Alors petit à petit et dans tous les recoins du terrain bordant la ZAD, des tranchées et des sondages ont été réalisés. Sous haute protection mais sous le regard ébahi des quelques écureuils encore présents sur le site. « Il y a des espèces protégées ici, sortez ! », « Ce qui se passe est absurde, c’est inhumain ! », criaient-ils depuis les arbres. Certains opposants restés sur le terrain ont même tenté de dialoguer avec les porteurs du projet Atosca présents sur place, notamment en les interrogeant sur la question du marquage du trèfle écailleux. « L’ont-ils fait ? C’est obligatoire ! Nous voulons juste le savoir et que les mesures environnementales soient respectées», nous a confié un opposant.
« Le but était quand même de faire partir ces zadistes »
Au cours de l’opération et au fur et à mesure que les pelleteuses gagnaient du terrain, des banderoles et des abris de fortune étaient détruits par les gendarmes qui procédaient au démantèlement du camp. Des équipements tels que des planches à clous, des scies et des haches ont été saisis et plusieurs contrôles d’identité ont également été effectués. « Il s’agit d’une première opération avant celles prévues ce week-end à Puylaurens. Manifestation qui je vous le rappelle est interdite… », a déclaré le préfet du Tarn, Michel Vilbois avant d’ajouter : « Le but aujourd’hui c’est “C’était quand même de faire partir ces zadistes sans toucher aux arbres.”
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