Derniers préparatifs au Parc des Princes avant de goûter à la saveur des joutes européennes. A quelques jours de leurs débuts en Ligue des Champions face à Gérone (mercredi) et au Sturm Graz (jeudi), le PSG et Brest s’affrontaient pour le compte de la 4e journée de Ligue 1.
Les hommes de Luis Enrique démarraient fort, sans lâcher l’étau face à une vaillante arrière-garde bretonne sauvée à de nombreuses reprises par son dernier défenseur Marco Bizot ou par l’imprécision des attaquants du club de la capitale. Pêle-Mêle : Nuno Mendes (6e), Joao Neves (13e), Asensio (15e, 35e), Dembélé (38e, 61e) tentaient leur chance mais seuls ce dernier (42e, 74e) et Fabian Ruiz (73e) trouvaient le chemin des filets.
Peu avant la pause, une passe mal ajustée d’Hugo Magnetti dans ses 30 mètres, aussitôt punie par une tête fracassée de l’international français sur un centre millimétré d’Asensio, a ramené le PSG dans la course (42e). Car avant la remontée parisienne, les joueurs d’Eric Roy avaient marqué les premiers, grâce à un penalty de Romain Del Castillo, obtenu par Ludovic Ajorque après une légère faute de Nuno Mendes (29e).
Au retour des vestiaires, Brest s’arc-boutait devant son but, autour de la charnière Chardonnet-Le Cardinal. Les attaques se répétaient avant que Fabian Ruiz ne déclenche une frappe puissante et brossée qui faisait rugir le Parc (73e). Au coup d’envoi, Dembélé aggravait le score, se montrant opportuniste après une occasion de Randal Kolo Muani, tout juste entré en jeu (74e). Le PSG parvenait alors à gérer ce résultat et, avec ce succès, récupérait son fauteuil de leader, abandonné à l’OM dans l’après-midi.
Marco Bizot a passé une excellente soirée et a d’abord dégoûté les joueurs parisiens avec quelques parades de grande classe. Mais au final, ses 6 arrêts ne comptent pas beaucoup d’un point de vue buteur car Brest est reparti bredouille de la capitale.
211
Dembélé a inscrit 2 buts de la tête cette saison (en 4 matches), soit autant que lors des 211 matches de championnat précédents pour l’ailier français.
La faute incombe à Fabian Ruiz mais surtout à Ousmane Dembélé. Très actif et sur quasiment tous les bons coups, le numéro 10 s’est montré clinique en trompant le gardien néerlandais à deux reprises (42e, 74e) malgré plusieurs ratés face à ce dernier (38e, 61e).
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