Les choses deviennent sérieuses pour le nouveau Premier ministre français, Michel Barnier. Après avoir passé la semaine à faire la tournée des partis du centre et de la droite disposés à le soutenir, il a entamé samedi 14 septembre des discussions avec ceux qui pourraient entrer dans son gouvernement, qu’il a promis d’annoncer dans la semaine à venir. Une promesse que son entourage, anticipant d’éventuels blocages, a déjà tenté de relativiser : « C’est un objectif, ne vérifiez pas la date » a prévenu prudemment un proche.
Mais avant même cette annonce clé, un subtil glissement s’est déjà opéré à la tête du pays. Celui dont les faits et gestes sont surveillés de près, et qui noue les contacts politiques décisifs pour poser les bases d’une coalition, c’est désormais le Premier ministre. Michel Barnier mardi avec les parlementaires macronistes d’Ensemble, près de Paris. Michel Barnier mercredi avec les centristes du MoDem en Seine-et-Marne, puis d’Horizons à Reims. Michel Barnier, enfin, jeudi à Annecy, pour une rencontre avec les parlementaires de sa propre famille politique, Les Républicains.
Les rubans du président
Emmanuel Macron, de son côté, semblait occupé à couper des rubans, à inaugurer une usine lyonnaise, à assister à la cérémonie d’ouverture du Conseil d’Etat ou encore à commémorer le 80e anniversaire de la libération du Havre…
Jusqu’à présent, avec chacun de ses précédents Premiers ministres, le président avait un contrôle étroit sur le choix des membres du gouvernement. Cette fois, ce n’est plus le cas.
Les choses deviennent sérieuses pour le nouveau Premier ministre français, Michel Barnier. Après avoir passé la semaine à faire la tournée des partis du centre et de la droite disposés à le soutenir, il a entamé samedi 14 septembre des discussions avec ceux qui pourraient entrer dans son gouvernement, qu’il a promis d’annoncer dans la semaine à venir. Une promesse que son entourage, anticipant d’éventuels blocages, a déjà tenté de relativiser : « C’est un objectif, ne vérifiez pas la date » a prévenu prudemment un proche.
Mais avant même cette annonce clé, un subtil glissement s’est déjà opéré à la tête du pays. Celui dont les faits et gestes sont surveillés de près, et qui noue les contacts politiques décisifs pour poser les bases d’une coalition, c’est désormais le Premier ministre. Michel Barnier mardi avec les parlementaires macronistes d’Ensemble, près de Paris. Michel Barnier mercredi avec les centristes du MoDem en Seine-et-Marne, puis d’Horizons à Reims. Michel Barnier, enfin, jeudi à Annecy, pour une rencontre avec les parlementaires de sa propre famille politique, Les Républicains.
Les rubans du président
Emmanuel Macron, de son côté, semblait occupé à couper des rubans, à inaugurer une usine lyonnaise, à assister à la cérémonie d’ouverture du Conseil d’Etat ou encore à commémorer le 80e anniversaire de la libération du Havre…
Jusqu’à présent, avec chacun de ses précédents Premiers ministres, le président avait un contrôle étroit sur le choix des membres du gouvernement. Cette fois, ce n’est plus le cas.