La flamme olympique a quitté Olympie et est attendue en France le 8 mai. Les Jeux commencent réellement.
Chers lecteurs,
Dans dix-huit jours, le 8 mai, la flamme olympique grecque arrivera au Vieux-Port de Marseille à bord du « Belem », magnifique trois-mâts construit au XIXème siècle. Quelque 150 000 spectateurs seront là pour la célébrer avant son Tour de France.
Il y a fort à parier que ce sera alors le véritable début de Paris 2024. Les Jeux ne seront plus seulement une source de polémique ni une vague perspective, mais une réalité – visible, palpable, admirable – avec ce flambeau porté par 10 000 Français. des personnes, connues ou anonymes, qui se relaient pendant plusieurs semaines. Le pays va s’enflammer au fil de son passage, de Toulon à Lille, de Chamonix à Brest, de la Guyane à la Nouvelle-Calédonie. Cette flamme devrait allumer le feu sacré dans toutes les provinces de France, métropolitaine et outre-mer, pour achever son parcours le 26 juillet, lors de la cérémonie d’ouverture au cœur de Paris.
Lire aussiJeux Olympiques Paris 2024 : à 100 jours de la cérémonie d’ouverture, enthousiasme, doutes et interrogations
Dans l’Antiquité, le relais de la flamme n’existait pas. Elle est née avec les Jeux de Berlin, de sinistre mémoire dans l’Allemagne nazie en 1936. Une règle prévalait pourtant dans la Grèce antique : la trêve olympique. Même si tous les conflits ne se sont pas arrêtés, la tradition voulait qu’il n’y ait aucune atteinte à la vie ou à l’intégrité physique des athlètes ou des spectateurs qui se déplaçaient pour participer ou assister aux événements. Si cette obligation de non-agression pouvait être respectée, ce serait déjà la plus belle médaille de Paris 2024 !
Bon weekend,
Yves Thréard
La flamme olympique a quitté Olympie et est attendue en France le 8 mai. Les Jeux commencent réellement.
Chers lecteurs,
Dans dix-huit jours, le 8 mai, la flamme olympique grecque arrivera au Vieux-Port de Marseille à bord du « Belem », magnifique trois-mâts construit au XIXème siècle. Quelque 150 000 spectateurs seront là pour la célébrer avant son Tour de France.
Il y a fort à parier que ce sera alors le véritable début de Paris 2024. Les Jeux ne seront plus seulement une source de polémique ni une vague perspective, mais une réalité – visible, palpable, admirable – avec ce flambeau porté par 10 000 Français. des personnes, connues ou anonymes, qui se relaient pendant plusieurs semaines. Le pays va s’enflammer au fil de son passage, de Toulon à Lille, de Chamonix à Brest, de la Guyane à la Nouvelle-Calédonie. Cette flamme devrait allumer le feu sacré dans toutes les provinces de France, métropolitaine et outre-mer, pour achever son parcours le 26 juillet, lors de la cérémonie d’ouverture au cœur de Paris.
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Dans l’Antiquité, le relais de la flamme n’existait pas. Elle est née avec les Jeux de Berlin, de sinistre mémoire dans l’Allemagne nazie en 1936. Une règle prévalait pourtant dans la Grèce antique : la trêve olympique. Même si tous les conflits ne se sont pas arrêtés, la tradition voulait qu’il n’y ait aucune atteinte à la vie ou à l’intégrité physique des athlètes ou des spectateurs qui se déplaçaient pour participer ou assister aux événements. Si cette obligation de non-agression pouvait être respectée, ce serait déjà la plus belle médaille de Paris 2024 !
Bon weekend,
Yves Thréard