En sept mois cette année, environ un million de touristes du Canada, des États-Unis et du Royaume-Uni ont visité la Croatie. Pour les citoyens de ces pays, voyager au sein de l’Union européenne (UE), y compris la Croatie, est assez simple : ils n’ont pas besoin de visa, il suffit de présenter leur passeport pour entrer dans l’espace Schengen. Mais dans quelques mois, ce sera un peu plus compliqué.
Car, dès mai 2025, l’UE devrait mettre en place le système européen d’information et d’autorisation des voyages (Etias). Désormais, les voyageurs en provenance de pays tiers n’ayant pas besoin de visa traditionnel devront obtenir cette autorisation spéciale pour entrer dans 30 pays européens (les États membres de l’espace Schengen plus Chypre).
Les voyageurs doivent demander Etias avant leur voyage en remplissant un formulaire en ligne et en payant des frais de 7 euros – les moins de 18 ans et les plus de 70 ans sont exonérés. Cette autorisation d’entrée dans l’Union sera valable trois ans, ou jusqu’à l’expiration du passeport, la durée la plus courte étant retenue.
Le risque de « ralentir le trafic »
La Croatie, pays touristique doté d’une très longue frontière terrestre extérieure à l’UE et entouré de voisins dont les citoyens auront besoin de cette autorisation pour entrer dans l’espace Schengen, sera-t-elle concernée par ce système ? Le secteur du tourisme n’est pas trop inquiet, les mêmes règles s’appliquent aux autres États membres de l’UE, comme l’Italie, la Grèce ou l’Espagne, pays touristiques et concurrents directs de la Croatie. La Croatie risque cependant de subir des dommages collatéraux.
Et d’autant plus
En sept mois cette année, environ un million de touristes du Canada, des États-Unis et du Royaume-Uni ont visité la Croatie. Pour les citoyens de ces pays, voyager au sein de l’Union européenne (UE), y compris la Croatie, est assez simple : ils n’ont pas besoin de visa, il suffit de présenter leur passeport pour entrer dans l’espace Schengen. Mais dans quelques mois, ce sera un peu plus compliqué.
Car, dès mai 2025, l’UE devrait mettre en place le système européen d’information et d’autorisation des voyages (Etias). Désormais, les voyageurs en provenance de pays tiers n’ayant pas besoin de visa traditionnel devront obtenir cette autorisation spéciale pour entrer dans 30 pays européens (les États membres de l’espace Schengen plus Chypre).
Les voyageurs doivent demander Etias avant leur voyage en remplissant un formulaire en ligne et en payant des frais de 7 euros – les moins de 18 ans et les plus de 70 ans sont exonérés. Cette autorisation d’entrée dans l’Union sera valable trois ans, ou jusqu’à l’expiration du passeport, la durée la plus courte étant retenue.
Le risque de « ralentir le trafic »
La Croatie, pays touristique doté d’une très longue frontière terrestre extérieure à l’UE et entouré de voisins dont les citoyens auront besoin de cette autorisation pour entrer dans l’espace Schengen, sera-t-elle concernée par ce système ? Le secteur du tourisme n’est pas trop inquiet, les mêmes règles s’appliquent aux autres États membres de l’UE, comme l’Italie, la Grèce ou l’Espagne, pays touristiques et concurrents directs de la Croatie. La Croatie risque cependant de subir des dommages collatéraux.
Et d’autant plus