Troisième des trois derniers Championnats, le PFC s’est désormais habitué à ces fins d’été torrides, où les oppositions de haut niveau lancent leur saison. Tombés contre la Roma en 2022 (0-0, 4-5 aux tirs au but), les Parisiens avaient créé deux exploits l’an dernier au même moment pour atteindre la phase de poules de la Ligue des champions : après avoir éliminé Arsenal au terme d’un match spectaculaire (3-3, 4-2 aux tirs au but), ils avaient éliminé Wolfsburg, finaliste de l’édition précédente (3-3, 2-0).
Des expériences enrichissantes qui seront sûrement utiles au moment d’affronter Manchester City ce mercredi (18h45), au deuxième tour de qualification de la C1. « Il n’y a pas la même excitation que la saison dernière, reconnaît Sandrine Soubeyrand. On banalise un peu tout ça, mais il ne faut pas le faire.
« Nous voulons aller en phase de groupes pour vivre autre chose que le quotidien de la Premier League. »
Le club anglais devra en tout cas défier un PFC bien plus avancé physiquement. La préparation estivale des filles de Sandrine Soubeyrand a été intense avec cinq matches amicaux et aucune défaite. La large victoire du début du mois face au PSG (4-0) a donné corps à leurs ambitions, tout comme les bonnes performances en Coupe AMOS (0-0 contre Bilbao et 2-1 contre le PSV Eindhoven) et en Ligue des champions (9-0 contre le First Vienna et 2-0 contre le Sparta Prague).
Renforcé par l’arrivée de la défenseuse américaine Deja Davis en provenance du Havre mais désormais privé de Julie Soyer (retraite), le PFC veut faire tomber le vice-champion d’Angleterre. « On a de l’ambition. On veut aller en phase de poules pour vivre autre chose que le quotidien de la Premier League. L’Europe nous permet de côtoyer d’autres adversaires, ça réveille tout le monde, des joueurs jusqu’au staff », assure l’entraîneur parisien qui se méfie d’un City « compétitif, avec une équipe expérimentée qui voudra la possession du ballon. »
Les Citizens ont renforcé leur effectif cet été avec six nouvelles recrues dont Vivianne Miedema (ex-Arsenal), l’espoir japonais Aoba Fujino (20 ans) et sa compatriote Risa Shimizu (28 ans), malheureusement absente plusieurs mois en raison d’une déchirure du ligament croisé antérieur du genou.
« Nous voulons gagner toutes les compétitions auxquelles nous participons.a prévenu l’attaquante Lauren Hemp, dont l’équipe n’a pas rassuré lors de ses matches de préparation (un succès en quatre matches). Nous avons des filles expérimentées qui ont joué des finales de Coupe du monde et des matches à élimination directe de Ligue des champions. Nous nous sentons bien. Nous voulons frapper fort. L’ambition est la même, opposée, pour un duel qui promet.
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