ENTRETIEN – Le journaliste signe L’icône immoléeun roman où il se glisse dans la peau du Brésilien, qu’il a très bien connu, lors du week-end maudit.
Vieille plume de Libérer, Lionel Froissart est le journaliste français qui a le mieux connu Ayrton Senna. Dans L’icône immolée (En Exergue Éditions), l’auteur fait le pari audacieux d’entrer dans le corps du Brésilien en parlant à la première personne pour raconter le week-end tragique du Grand Prix de Saint-Marin il y a trente ans. ” C’est une position un peu délicate et je ne l’aurais pas fait avec un autre pilote, mais j’avais une relation très particulière avec Ayrton, que je connaissais depuis très longtemps. Il n’y a pas de fantasmes et je ne suis pas tombé dans les illusions »» avoue l’auteur de 65 ans, qui nous éclaire sur certaines facettes du pilote.
Lire aussiReportage : trente ans après sa mort, Imola pleure toujours la légende Ayrton Senna
LE FIGARO. – Racontez-nous votre première rencontre avec Ayrton Senna…
Lionel FROISSART. – J’ai travaillé pour Auto Hebdo, en septembre 1978 lors de sa première course en Europe, au Mans, dans le championnat du monde de karting. Jeudi, je regardais la cinquantaine de gars sur la piste et j’ai remarqué un casque jaune, celui des no 70 d’Ayrton…