A partir du 7 juin minuit, aucun candidat n’aura le droit de parole et les médias ne pourront plus parler de la campagne électorale pour les élections européennes. C’est ce qu’on appelle la période de réserve. L’occasion de faire le point sur cette campagne.
Premier enseignement de cette campagne : le Rassemblement national a réussi à imposer son tempo. C’est simple, la place de numéro 1 n’a jamais semblé échapper à Jordan Bardella dans les sondages. La tête de liste RN culmine autour de 32, 33 voire 34% des intentions de vote depuis de nombreuses semaines.
C’est deux fois plus que la liste de Valérie Hayer, issue du camp présidentiel, arrivée pourtant juste derrière l’extrême droite il y a cinq ans. Résultat, le Rassemblement national a réussi à imposer ses thèmes dans le débat, le pouvoir d’achat et l’immigration, obligeant les autres candidats à se positionner.
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Aucune prise de risque pour Jordan Bardella
La campagne a été vampirisée par des enjeux nationaux. Et c’est exactement ce que souhaitait le Rassemblement national, qui veut faire de cette élection un référendum pour ou contre la politique menée par Emmanuel Macron.
Raphaël Glucksmann, le candidat PS-Place publique, progresse constamment dans les sondages même si le phénomène s’est un peu ralenti ces derniers jours. Sa liste parviendra-t-elle à surpasser celle de Valérie Hayer dimanche ?
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