Bientôt des substances hallucinogènes pour traiter les maladies psychiatriques ?

” Tuune tempête pour le cerveau. Le Dr Hugo Bottemanne, psychiatre à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière et chercheur à l’Institut du cerveau (ICM) à Paris, ne mâche pas ses mots. « La kétamine a profondément changé notre conception de la dépression. », Utilisée à l’origine comme anesthésique – puis détournée à des fins récréatives – la molécule vient aujourd’hui en aide à certains dépressifs. « Dans notre unité, nous traitons trois ou quatre patients par jour, et ce depuis environ cinq ans », « Les praticiens réservent la kétamine aux dépressions les plus sévères et à celles qui résistent à tous les traitements conventionnels. Ou aux situations d’urgence psychiatrique absolue », précise le psychiatre.