FAlors que l’agglomération parisienne est divisée en cinq zones depuis plusieurs années, la régie régionale des transports va instaurer un nouveau ticket unique à 2,50 euros dans le métro, le train et le RER. Ce titre de transport entrera en vigueur le 1euh Janvier 2025.
L’objectif affiché est de simplifier la vie des 4 millions d’usagers occasionnels du réseau, qui achètent des billets à l’unité, en supprimant la jungle tarifaire actuelle. Résultat : les billets seront plus chers dans Paris intra-muros, où ils sont actuellement vendus 2,15 euros l’unité ou 1,73 euro le carnet de dix.
Le carnet de 10 billets va également disparaître. Actuellement, les billets OD (Origine-Destination) coûtent entre 3,20 et 5 euros chacun selon la distance parcourue.
Valérie Pécresse : « Cette réforme est autofinancée »
« L’objectif est d’aller au bout de la logique du pass Navigo unique. Cette fois pour les voyageurs occasionnels avec le même principe : le même prix de transport pour tous les Parisiens, qu’ils habitent en grande couronne ou à Paris », a déclaré Valérie Pécresse, présidente d’IDFM, dans un entretien accordé à parisien publié en ligne mardi soir 17 septembre.
“Cette réforme est autofinancée. Elle a un coût théorique de 30 millions d’euros de recettes par an si les comportements ne changent pas. Mais nous pensons que ces nouveaux tarifs vont entraîner une augmentation de la fréquentation des transports de l’ordre de 1 à 2% et nous allons intensifier la lutte contre la fraude”, a-t-elle déclaré au quotidien. La présidente (Les Républicains) de la région parisienne a défendu un prix de 2,50 euros, “un prix socialement et économiquement acceptable alors que le prix d’équilibre théorique serait de 2,80 euros”.
Accueillant l’instauration de ce tarif unique comme une « bonne nouvelle », l’opposition de gauche au président de région juge dans un communiqué que l’autofinancement annoncé « reste à démontrer, même si l’on peut deviner que l’augmentation du prix du ticket pour utiliser le métro (qui passera de 2,15 à 2,50 euros, soit + 16 %) va générer des recettes importantes et quelques déceptions ». « Cette annonce intervient sans débat, ni information préalable, ni vote du conseil d’administration d’Île-de-France Mobilités », déplore Céline Malaisé, présidente de la gauche communiste, écologiste et citoyenne, qui relève que cette réforme s’appliquera au 1er janvier 2021.euh Janvier 2025, « le jour où une nouvelle augmentation tarifaire entre en vigueur ».