L’offre a été rejetée par le principal syndicat, alors que plus de 33 000 travailleurs de l’avionneur américain de la région de Seattle, aux États-Unis, sont en grève depuis le 13 septembre.
Le groupe Boeing a envoyé un “offre finale” à l’Union internationale des machinistes (IAM), dont une augmentation salariale de 30% sur quatre ans, a-t-il indiqué dans un communiqué lundi. L’avionneur américain l’a présenté comme son “meilleure offre” pour mettre fin à la grève aux États-Unis, et a fixé au 27 septembre la date limite de ratification par les membres du syndicat, ce que le syndicat a exclu, affirmant que la proposition ne « pas assez loin pour répondre aux demandes » employés en grève.
L’Union internationale des machinistes (IAM) a rejeté l’offre, affirmant qu’elle ne « pas assez loin pour répondre aux demandes » employés. « Avec cette proposition, Boeing est loin d’atteindre son objectif »souligne l’IAM-District 751, la section locale du syndicat, précisant qu’elle ne votera pas le 27 septembre. Le syndicat ajoute que la direction a refusé de rencontrer ses représentants. Il précise avoir envoyé un formulaire à ses membres pour avoir leur avis sur la proposition.
L’avionneur a indiqué que, selon sa nouvelle proposition, le salaire annuel moyen d’un machiniste syndiqué passerait de 75 608 $ à 111 155 $ à l’expiration de la convention collective dans quatre ans. Il propose également de doubler une prime à 6 000 $, ainsi que de rétablir une prime de rendement – éliminée dans l’entente préliminaire – et d’augmenter la contribution au régime d’épargne-retraite.
Le reste de l’accord présenté le 8 septembre reste inchangé, notamment l’engagement de produire le prochain avion – attendu en 2035 – dans la région de Seattle. Cela représente une promesse d’emplois pour plusieurs décennies. La convention collective en discussion est destinée à remplacer celle conclue en 2008, après une grève de 57 jours, et qui avait été prolongée en 2011 et 2014.
Plus de 33.000 salariés de l’avionneur américain de la région de Seattle (nord-ouest) sont en grève depuis le 13 septembre, dans le cadre de la négociation de leur nouvelle convention collective. Un accord préliminaire, proposé par la direction, a été massivement rejeté le 12 septembre à près de 95%. Les deux principales usines du groupe, à Renton (qui produit le 737, son avion le plus vendu) et Everett (qui produit le 777 et plusieurs programmes militaires), font partie des sites complètement à l’arrêt depuis dix jours.
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