“Trop gros pour échouer”, « trop gros pour tomber » : l’expression décrit sans doute mieux que tout autre l’avionneur Boeing. Le géant né à Seattle a encore une fois subi une sévère déception samedi 1euh juin, avec l’interruption pour la deuxième fois en moins d’un mois de son vol inaugural de transport d’astronautes vers la Station spatiale internationale (ISS), trois minutes et cinquante secondes avant son lancement. Les données d’un ordinateur de contrôle ont provoqué l’interruption automatique du lancement à Cap Canaveral, en Floride. En mai, c’était un ” petit “ fuite d’hélium qui a conduit à l’annulation du vol, un problème qui n’a pas été résolu, mais que Boeing et la NASA ont finalement jugé inoffensif.
L’affaire met encore plus en danger l’avenir de Boeing dans l’espace, écrasé par son concurrent SpaceX. La concurrence entre Boeing et la société d’Elon Musk a débuté en 2014, lorsque la NASA a accordé 4,2 milliards de dollars à Boeing et 2,6 milliards de dollars à SpaceX pour créer des véhicules destinés à transporter des astronautes à travers le monde. espace. La société de M. Musk a réussi son premier vol habité en mai 2020, sous les applaudissements du président Donald Trump, et a depuis effectué huit vols habités vers l’ISS pour le compte de la NASA. Une première depuis l’arrêt de la navette spatiale en 2011.
Boeing, qui est censé transporter six équipages, n’en a envoyé aucun. Le premier test en 2019, sans pilote, s’est avéré un désastre et la capsule n’a jamais atteint la Station internationale. Faute d’avancées, en 2021, exceptionnellement, la NASA a réaffecté un vol Boeing à SpaceX. Au total, Boeing a englouti 5 milliards de dollars de fonds de développement de la NASA et a subi 1,5 milliard de dollars de coûts supplémentaires. Sans succès.
Un contexte de repli nationaliste
Boeing continue d’aller mal, comme en témoigne, côté civil, le double crash de son 737 MAX 8, en 2018 et 2019, ainsi que le « butoir de porte » aspiré en plein vol, en janvier, sur un avion Alaska. Airlines 737 MAX 9. L’enquête a montré que les vis du « cap door », installées sur un appareil neuf, avaient été retirées pour réparation et n’avaient pas été remplacées avant la livraison.
Malgré le tumulte, Boeing reste relativement épargné par les autorités, dans un contexte de repli nationaliste américain et de volonté d’indépendance stratégique. Washington ne peut pas lâcher le rival actuellement distancé d’Airbus, le constructeur aux prix exorbitants d’Air Force One, l’avion présidentiel américain et le principal fournisseur du Pentagone.
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“Trop gros pour échouer”, « trop gros pour tomber » : l’expression décrit sans doute mieux que tout autre l’avionneur Boeing. Le géant né à Seattle a encore une fois subi une sévère déception samedi 1euh juin, avec l’interruption pour la deuxième fois en moins d’un mois de son vol inaugural de transport d’astronautes vers la Station spatiale internationale (ISS), trois minutes et cinquante secondes avant son lancement. Les données d’un ordinateur de contrôle ont provoqué l’interruption automatique du lancement à Cap Canaveral, en Floride. En mai, c’était un ” petit “ fuite d’hélium qui a conduit à l’annulation du vol, un problème qui n’a pas été résolu, mais que Boeing et la NASA ont finalement jugé inoffensif.
L’affaire met encore plus en danger l’avenir de Boeing dans l’espace, écrasé par son concurrent SpaceX. La concurrence entre Boeing et la société d’Elon Musk a débuté en 2014, lorsque la NASA a accordé 4,2 milliards de dollars à Boeing et 2,6 milliards de dollars à SpaceX pour créer des véhicules destinés à transporter des astronautes à travers le monde. espace. La société de M. Musk a réussi son premier vol habité en mai 2020, sous les applaudissements du président Donald Trump, et a depuis effectué huit vols habités vers l’ISS pour le compte de la NASA. Une première depuis l’arrêt de la navette spatiale en 2011.
Boeing, qui est censé transporter six équipages, n’en a envoyé aucun. Le premier test en 2019, sans pilote, s’est avéré un désastre et la capsule n’a jamais atteint la Station internationale. Faute d’avancées, en 2021, exceptionnellement, la NASA a réaffecté un vol Boeing à SpaceX. Au total, Boeing a englouti 5 milliards de dollars de fonds de développement de la NASA et a subi 1,5 milliard de dollars de coûts supplémentaires. Sans succès.
Un contexte de repli nationaliste
Boeing continue d’aller mal, comme en témoigne, côté civil, le double crash de son 737 MAX 8, en 2018 et 2019, ainsi que le « butoir de porte » aspiré en plein vol, en janvier, sur un avion Alaska. Airlines 737 MAX 9. L’enquête a montré que les vis du « cap door », installées sur un appareil neuf, avaient été retirées pour réparation et n’avaient pas été remplacées avant la livraison.
Malgré le tumulte, Boeing reste relativement épargné par les autorités, dans un contexte de repli nationaliste américain et de volonté d’indépendance stratégique. Washington ne peut pas lâcher le rival actuellement distancé d’Airbus, le constructeur aux prix exorbitants d’Air Force One, l’avion présidentiel américain et le principal fournisseur du Pentagone.
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