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Boulogne-Levallois contre Nanterre, un derby des Hauts-de-Seine pimenté par Wembanyama


Porté par Victor Wembanyama, Boulogne-Levallois (3e) a pris une autre dimension en affrontant dimanche (19 heures) son voisin de Nanterre 92 (8e) lors de la 8e journée de Betclic Elite. Un derby moins bouillant qu’il y a quelques années, mais animé par le duel entre Vincent Collet et Pascal Donnadieu.

Dans le petit jeu de rôle de préparation d’un match, c’est Hamady Ndiaye, le pivot nantais, qui a pris le relais de Victor Wembanyama le temps de la séance tactique du vendredi matin à la salle omnisports Maurice-Thorez. Avec ses 2m13, il manque au Sénégalais 8 centimètres pour égaler le joueur des Métros. Pas grave, il essaie de copier les mouvements du danger numéro 1 identifié par Pascal Donnadieu.

Ce dimanche à partir de 19 heures, « Wemby » attirera toute l’attention du public et toute l’attention de ses adversaires. Un derby moins électrique que par le passé où l’opposition politique entre Nanterre le communiste et Levallois le « Balkanyste » a pimenté l’aspect sportif. Rien de tout cela avec Wembanyama sur le parquet face au club de ses débuts, Nanterre 92 : « Je rappelle que c’est un enfant du club, il a été formé à Nanterre. Boulogne en profite. Je ne veux pas que son passage à Nanterre soit oublié. Il a vécu tous les niveaux ici, le titre national en U15, ses premiers matchs en pro. Je ne veux pas que ça soit minimisé », se souvient Pascal Donnadieu, l’entraîneur de Nanterre qui a offert au géant ses premières minutes avec les grands.

« La présence de Victor attire davantage les regards sur nous », admet Collet

Boulogne-Levallois est troisième du championnat avec un match en moins et Wembanyama son bras fort, 21,3 points de moyenne, 8,9 rebonds et 2,9 contres. « C’est sûr qu’il y a beaucoup d’attention sur Wembanyama, renchérit Benjamin Sène le dirigeant de Nanterre. Cela ajoute encore plus au fait que nous voulons gagner. Les Metros ont gagné le statut d’équipe à battre. Les faire tomber, museler le futur joueur NBA, autant de défis pour un entraîneur : « Peut-être sommes-nous l’équipe à battre, s’interroge Vincent Collet. La présence de Victor attire plus d’attention sur nous. La fréquentation met l’accent sur nous. La tension continuera si nous sommes toujours au top. »

La salle des sports Marcel-Cerdan sera à nouveau pleine ce dimanche soir. L’effet Wembanyama. Les Verts devraient se sentir au chaud avec leur cargaison de supporters habitués à ce court trajet de 10 kilomètres. L’arrivée de Vincent Collet aux Métros a calmé l’animosité des premières heures. Sa proximité avec Pascal Donnadieu, son adjoint en équipe de France, a calmé les avant-matchs. Quand Nanterre s’est hissé dans l’élite en 2011. Levallois regardait cet oiseau étrange du fond des divisions départementales d’un œil méfiant : « Je sais de source sûre qu’à un moment donné Levallois a eu double bonus quand il a battu Nanterre », rembobine s’amuse Pascal Donnadieu.« Tant mieux si ça s’est calmé, le plus important c’est que ce soit un bon match », lui répond son ami Vincent Collet.

La tentative de fusion, une blessure selon Donnadieu

Lors des vitrines internationales, les assistants Ruddy Nelhomme et Laurent Foirest se chargent gentiment de monter la mayonnaise entre Collet et Donnadieu. Ce dimanche, il s’agira de tromper l’une des personnes qui vous connaît le mieux. Un jeu de dupes façon, il va penser que je fais ça alors faisons autre chose : « Je pense qu’il me connaît plus que je ne le connais, tempère Collet. Je suis l’entraîneur de l’équipe de France, il a plus de raison de savoir ce que nous faisons. »

« Parmi les joueurs, certains Américains ne savent même pas que Nanterre est à 10 kilomètres », sourit Collet. Pas trop de place. Ancien membre de la maison, Lahaou Konaté a écrit au Nanterrien Keith Hornsby et lui promet un « match super cool à jouer ». Cette relation pacifique a été mise à mal l’an dernier avec la tentative de fusion entre les Métros et Nanterre. Sommé de quitter sa chambre, Boulogne-Levallois tente d’approcher son voisin. Les maires s’en mêlent. Pascal Donnadieu en garde un très mauvais souvenir. L’emblématique coach n’a pas voulu effacer l’histoire des Verts en se mêlant au voisin : « C’était vraiment quelque chose qui nous faisait mal. Nous avons été sollicités par Levallois alors que nous ne le demandions pas. J’avais échangé avec Vincent Collet. Nous avons eu du mal quand le maire de Levallois nous a proposé de prendre Paul Lacombe. Il faut passer la serviette. C’est un épisode que nous n’avons pas du tout aimé. »

Une scission lors des retrouvailles avec son ami Vincent Collet et Victor Wembanyama, qu’il a quitté mardi après une victoire sur la Bosnie-Herzégovine (92-56).


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