Bruno Le Maire va « changer d’air » et revenir à ses premières amours

Bruno Le Maire a fait ses adieux à ses collègues de Bercy, où il a passé les sept dernières années.

Le ministre démissionnaire de l’Economie va désormais aller enseigner dans une université suisse.

“Je me retire de la vie politique”, “je vais redevenir professeur”, a-t-il déclaré à Paul Larrouturou pour TF1info.

Après plus de sept ans à Bercy, Bruno Le Maire a fait ses adieux. Ce jeudi 12 septembre, le ministre de l’Economie démissionnaire s’est adressé à ses collègues pour les remercier du travail accompli, leur faire part des orientations qu’il estime être les bonnes pour l’avenir, et a indiqué qu’il souhaitait « respirer un air différent de celui de la politique ». Mais lequel ? « Changer d’air signifie, après 22 ans de bons et loyaux services, revenir à ma première vocation, c’est-à-dire l’enseignement »il l’a expliqué à Paul Larrouturou pour TF1info, précisant qu’il serait professeur à l’Université de Lausanne (Suisse). « Je continuerai naturellement à vivre en France »avait-il précisé lors de son discours.

Avant d’entrer en politique, Bruno Le Maire a débuté sa carrière comme professeur de lettres. Cette fois, il enseignera l’économie et la géopolitique. « réfléchir à ce que pourrait être l’économie de demain, comment décarboner l’économie, comment réduire les inégalités ». « Je serai très heureux de retrouver les étudiants, d’échanger avec eux. (…) J’attache beaucoup d’importance à renouer avec les jeunes, à échanger avec eux, à transmettre, à confronter mes idées avec des idées pour voir comment on peut améliorer le monde à venir. »a-t-il ajouté au micro de TF1info.

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« Nous devons parler aux jeunes et aux étudiants pour voir ce qui est valable et ce qui doit être changé. »

Interrogé sur la question de savoir s’il quittait la politique, il n’a pas été aussi catégorique, parlant plutôt de “retrait”. « Il faut prendre l’air, prendre du recul, réfléchir, discuter et confronter avec le regard et la réflexion des jeunes. J’ai 55 ans, je pense que c’est bien d’aller écouter les jeunes qui ont d’autres visions des choses, d’autres approches, des attentes très fortes sur le climat et les inégalités. J’ai défendu des idées, des convictions. Maintenant, il faut discuter avec les jeunes et les étudiants pour voir ce qui est valable et ce qui doit être changé. »