Il s’agit de la cinquième enquête formelle lancée par la Commission européenne dans le cadre du nouveau règlement sur les services numériques (DSA) pour lutter contre les contenus et produits illégaux en ligne.
La pression monte à l’approche des élections de juin. La Commission européenne a ouvert ce mardi une enquête contre Facebook et Instagram, soupçonnés de ne pas respecter leurs obligations en matière de lutte contre la désinformation. Les dirigeants ont récemment exprimé leur inquiétude quant à une éventuelle manipulation de l’opinion publique par la Russie. “Cette Commission a mis en place des outils pour protéger les citoyens européens de la désinformation et de la manipulation par des pays tiers», a souligné la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. “Si nous soupçonnons une violation des règles, nous prenons des mesures. C’est toujours vrai, mais surtout lors des élections“, elle a ajouté.
Il s’agit de la cinquième enquête formelle lancée par la Commission européenne dans le cadre du nouveau règlement sur les services numériques (DSA) entré en vigueur l’année dernière pour lutter contre les contenus et produits illégaux en ligne. Bruxelles a déjà ouvert deux enquêtes visant TikTok, dont l’une a poussé la semaine dernière cette filiale du chinois ByteDance à suspendre une fonction controversée de sa nouvelle application TikTok Lite qui récompense les utilisateurs pour le temps passé devant les écrans. Cette fonctionnalité est suspectée de créer des risques d’addiction chez les adolescents. Une procédure a été lancée début mars contre le géant chinois du commerce en ligne AliExpress, filiale d’Alibaba, soupçonné de ne pas lutter suffisamment contre la vente de produits dangereux comme les faux médicaments.
Lire aussiAsma Mhalla : « Face à la désinformation et à l’intelligence artificielle, il est important de reforger un récit national collectif »
Sites placés sous surveillance par Bruxelles
La première enquête formelle a également porté sur les risques liés à la désinformation. Elle a été initiée le 18 décembre contre le réseau social X (anciennement Twitter) pour des manquements présumés en matière de modération et de transparence des contenus. La réglementation sur les services numériques s’applique depuis fin août aux plateformes en ligne les plus puissantes comme X, TikTok ainsi qu’aux principaux services de Meta (Facebook, Instagram), Apple, Google, Microsoft ou Amazon.
Au total, 23 très grands acteurs de l’internet, dont trois sites pornographiques (Pornhub, Stripchat et XVideos), ont été placés sous la surveillance directe de la Commission européenne, qui a recruté plus d’une centaine d’experts à Bruxelles pour assumer son nouveau rôle de gendarme du numérique. Les contrevenants s’exposent à des amendes pouvant aller jusqu’à 6 % de leur chiffre d’affaires annuel global, voire à une interdiction d’opérer en Europe en cas d’infractions graves et répétées.
Il s’agit de la cinquième enquête formelle lancée par la Commission européenne dans le cadre du nouveau règlement sur les services numériques (DSA) pour lutter contre les contenus et produits illégaux en ligne.
La pression monte à l’approche des élections de juin. La Commission européenne a ouvert ce mardi une enquête contre Facebook et Instagram, soupçonnés de ne pas respecter leurs obligations en matière de lutte contre la désinformation. Les dirigeants ont récemment exprimé leur inquiétude quant à une éventuelle manipulation de l’opinion publique par la Russie. “Cette Commission a mis en place des outils pour protéger les citoyens européens de la désinformation et de la manipulation par des pays tiers», a souligné la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. “Si nous soupçonnons une violation des règles, nous prenons des mesures. C’est toujours vrai, mais surtout lors des élections“, elle a ajouté.
Il s’agit de la cinquième enquête formelle lancée par la Commission européenne dans le cadre du nouveau règlement sur les services numériques (DSA) entré en vigueur l’année dernière pour lutter contre les contenus et produits illégaux en ligne. Bruxelles a déjà ouvert deux enquêtes visant TikTok, dont l’une a poussé la semaine dernière cette filiale du chinois ByteDance à suspendre une fonction controversée de sa nouvelle application TikTok Lite qui récompense les utilisateurs pour le temps passé devant les écrans. Cette fonctionnalité est suspectée de créer des risques d’addiction chez les adolescents. Une procédure a été lancée début mars contre le géant chinois du commerce en ligne AliExpress, filiale d’Alibaba, soupçonné de ne pas lutter suffisamment contre la vente de produits dangereux comme les faux médicaments.
Lire aussiAsma Mhalla : « Face à la désinformation et à l’intelligence artificielle, il est important de reforger un récit national collectif »
Sites placés sous surveillance par Bruxelles
La première enquête formelle a également porté sur les risques liés à la désinformation. Elle a été initiée le 18 décembre contre le réseau social X (anciennement Twitter) pour des manquements présumés en matière de modération et de transparence des contenus. La réglementation sur les services numériques s’applique depuis fin août aux plateformes en ligne les plus puissantes comme X, TikTok ainsi qu’aux principaux services de Meta (Facebook, Instagram), Apple, Google, Microsoft ou Amazon.
Au total, 23 très grands acteurs de l’internet, dont trois sites pornographiques (Pornhub, Stripchat et XVideos), ont été placés sous la surveillance directe de la Commission européenne, qui a recruté plus d’une centaine d’experts à Bruxelles pour assumer son nouveau rôle de gendarme du numérique. Les contrevenants s’exposent à des amendes pouvant aller jusqu’à 6 % de leur chiffre d’affaires annuel global, voire à une interdiction d’opérer en Europe en cas d’infractions graves et répétées.