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Le collectif d’ONG Réseau Action Climat a publié jeudi un nouveau rapport qui décrit, à l’échelle de chaque région de France, les différents impacts du phénomène global, provoqué par les émissions de gaz à effet de serre liées aux activités humaines.
« Le secteur agricole est à sec » en Bourgogne-Franche-Comté, « Les glaciers en danger » en Auvergne-Rhône-Alpes, « Les Hauts-de-France prennent l’eau »… Dans un rapport publié jeudi 19 septembre, le Réseau Action Climat détaille les principales conséquences du réchauffement climatique dans les différentes régions de France, tant en métropole qu’outre-mer.
Canicules, perte de biodiversité, sécheresses records, montée des eaux, incendies de forêt, pertes agricoles, érosion côtière, inondations… Les nombreux phénomènes naturels, rendus plus fréquents et plus intenses par le réchauffement climatique, sont répertoriés et évalués. « Les impacts de ce dérèglement climatique sont aussi divers que les paysages français, et ne s’expriment pas de la même manière selon les territoires »souligne le Réseau Action Climat. « On estime que 70% de l’activité économique des Hauts-de-France est météo-sensible »rapporte par exemple le collectif d’ONG, citant diverses sources comme Météo-France, la Cour des comptes ou encore les observatoires régionaux des effets du changement climatique.
De ce rapport, franceinfo a extrait les principales conséquences chiffrées du réchauffement climatique et les a présentées dans cette carte, territoire par territoire.
« Longtemps associé à un concept lointain dans l’espace et dans le temps, le changement climatique montre aujourd’hui ses effets concrets partout dans le monde et en France »souligne le rapport, rédigé en partenariat avec l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe).
Face à ce constat, le Réseau Action Climat rappelle « Il est urgent d’agir vite, car les conséquences des scénarios dits « pessimistes » seraient dramatiques ». « Ces impacts, qu’ils soient directs ou par effet cascade, doivent désormais être pris en compte dans toutes les politiques publiques mises en œuvre par l’État et les collectivités territoriales »conclut le rapport.
Depuis le 19e siècle, la température moyenne de la Terre réchauffé de 1,1°CLes scientifiques ont établi avec certitude que cette augmentation est due aux activités humaines, consommatrices d’énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz). Ce réchauffement, sans précédent par sa rapidité, menace l’avenir de nos sociétés et de la biodiversité. Mais des solutions – énergies renouvelables, modération, réduction de la consommation de viande – existent. Découvrez nos réponses à vos questions sur la crise climatique.