Forcément déçus, les Vannetais ont néanmoins disputé à Toulouse (18-43) leurs grands débuts dans l’élite du rugby français.
Envoyé spécial à Vannes
Pas de miracle à La Rabine. Le Stade Toulousain, champion de France et d’Europe en titre, a lancé sa saison de Top 14 en battant le RC Vannes 43-18, qui disputait le premier match de l’histoire du rugby breton dans l’élite. Sans forcer leur talent, les Rouge et Noir, qui menaient 23-6 à la mi-temps, ont décroché le point de bonus offensif à la sirène. « Les adversaires nous ont contrariés dans le jeu au sol, ils ne nous ont pas donné un ruck facile ! Ce championnat est sans pitié. On apprend que dès qu’on perd un ballon, on le paie cash »reconnaît Mathieu Cidre, l’entraîneur des avants bretons.
Et Jo Edwards, au troisième rang, était du même avis : « On savait que jouer contre Toulouse serait dur, mais on ne s’est pas facilité la tâche avec nos erreurs. On a été trop pressés par moments. Dès le début du match, on l’a payé cher. On était prévenus, même si on avait bien préparé ce match. On a débuté contre l’équipe la plus exigeante du championnat, contre des joueurs qui ont des automatismes depuis des années. »
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Les Rouge et Noir, sans jamais paniquer, ont su poser régulièrement des banderilles meurtrières. Il faut être plus meurtrier dans les zones de but. Le demi d’ouverture Maxime Lafage salue « la force collective toulousaine »une référence du rugby français depuis des années : « Ils ont des automatismes, ce sont des tueurs de sang-froid. Mais nous n’avons pas baissé les bras. À aucun moment je n’ai pensé que ça allait être compliqué… »
« Il va falloir mettre les émotions de côté. C’est une machine à laver. »
Le plus dur commence : enchaîner les matchs, exister dans la durée. « Il va falloir mettre les émotions de côté, continue Jo Edwards. C’est une machine à laver, on va avoir un bloc de 9 matches. Il faut sans cesse remettre la machine en marche. On a la chance d’avoir un public nombreux qui nous pousse à La Rabine, il faut s’en servir.” Et d’ajouter : « La semaine va être très courte. Lundi sera libre et on va vite basculer au Stade Français. On apprend de nos erreurs. »
Pour Mathieu Cidre, « Bien sûr, il y a du positif à retenir. Mais il faut être plus décisif, il y a eu des essais trop faciles pour l’adversaire. Ce championnat est sans pitié. On apprend, dès qu’on perd un ballon on le paie cash. Mais physiquement on a été à la hauteur très humblement ». Maxime Lafage confie que« Il a beaucoup de fierté et de joie d’avoir lancé ce club dans cette aventure. On sait ce qu’il nous reste à faire. Il y avait vingt classes d’écart entre les Toulousains et nous. On sait qu’il va falloir travailler dur. » Rendez-vous samedi (16h30) à Jean-Bouin.
Forcément déçus, les Vannetais ont néanmoins disputé à Toulouse (18-43) leurs grands débuts dans l’élite du rugby français.
Envoyé spécial à Vannes
Pas de miracle à La Rabine. Le Stade Toulousain, champion de France et d’Europe en titre, a lancé sa saison de Top 14 en battant le RC Vannes 43-18, qui disputait le premier match de l’histoire du rugby breton dans l’élite. Sans forcer leur talent, les Rouge et Noir, qui menaient 23-6 à la mi-temps, ont décroché le point de bonus offensif à la sirène. « Les adversaires nous ont contrariés dans le jeu au sol, ils ne nous ont pas donné un ruck facile ! Ce championnat est sans pitié. On apprend que dès qu’on perd un ballon, on le paie cash »reconnaît Mathieu Cidre, l’entraîneur des avants bretons.
Et Jo Edwards, au troisième rang, était du même avis : « On savait que jouer contre Toulouse serait dur, mais on ne s’est pas facilité la tâche avec nos erreurs. On a été trop pressés par moments. Dès le début du match, on l’a payé cher. On était prévenus, même si on avait bien préparé ce match. On a débuté contre l’équipe la plus exigeante du championnat, contre des joueurs qui ont des automatismes depuis des années. »
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Les Rouge et Noir, sans jamais paniquer, ont su poser régulièrement des banderilles meurtrières. Il faut être plus meurtrier dans les zones de but. Le demi d’ouverture Maxime Lafage salue « la force collective toulousaine »une référence du rugby français depuis des années : « Ils ont des automatismes, ce sont des tueurs de sang-froid. Mais nous n’avons pas baissé les bras. À aucun moment je n’ai pensé que ça allait être compliqué… »
« Il va falloir mettre les émotions de côté. C’est une machine à laver. »
Le plus dur commence : enchaîner les matchs, exister dans la durée. « Il va falloir mettre les émotions de côté, continue Jo Edwards. C’est une machine à laver, on va avoir un bloc de 9 matches. Il faut sans cesse remettre la machine en marche. On a la chance d’avoir un public nombreux qui nous pousse à La Rabine, il faut s’en servir.” Et d’ajouter : « La semaine va être très courte. Lundi sera libre et on va vite basculer au Stade Français. On apprend de nos erreurs. »
Pour Mathieu Cidre, « Bien sûr, il y a du positif à retenir. Mais il faut être plus décisif, il y a eu des essais trop faciles pour l’adversaire. Ce championnat est sans pitié. On apprend, dès qu’on perd un ballon on le paie cash. Mais physiquement on a été à la hauteur très humblement ». Maxime Lafage confie que« Il a beaucoup de fierté et de joie d’avoir lancé ce club dans cette aventure. On sait ce qu’il nous reste à faire. Il y avait vingt classes d’écart entre les Toulousains et nous. On sait qu’il va falloir travailler dur. » Rendez-vous samedi (16h30) à Jean-Bouin.