Décryptage
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Le groupe basé à Taipei est soupçonné d’être à l’origine de la fabrication des dispositifs de communication piégés du Hezbollah qui ont explosé au Liban mardi 17 septembre. L’entreprise nie les avoir conçus et accuse un sous-traitant hongrois d’être responsable de l’incident.
C’est l’entreprise qui est au centre de tous les regards et de toutes les suspicions depuis les explosions de milliers de bipeurs au Liban mardi, qui ont fait au moins neuf morts et plus de 2.800 blessés au Liban. Gold Apollo, une entreprise située à Taïwan, a fourni les petits appareils de communication qui auraient été piégés par les services de renseignements israéliens pour semer le chaos dans les rangs du Hezbollah libanais. Mais de nombreuses questions demeurent sur le processus qui a conduit à cette opération de grande envergure et planifiée de longue date.
Gold Apollo est une société taïwanaise spécialisée dans les équipements de communication sans fil. Selon les informations diffusées sur sa chaîne YouTube – son site Internet est actuellement inaccessible – la société, fondée en 1995, affirme « plus de vingt-cinq ans d’expérience dans la fabrication de récepteurs, d’émetteurs et de commandes de transmission sans fil. »
Sur plusieurs sites de revente, il est possible de voir que Gold Apollo produit des pagers, des outils de communication permettant de communiquer via un système radiom.
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