UUne note confidentielle du ministère de l’Intérieur, datée de janvier, dresse un état des lieux précis des menaces le long du parcours de la flamme olympique, a révélé France Info mercredi 8 mai. Ce document de 15 pages est intitulé Analyse et évaluation des risques liés aux relais de la flamme. Il recense les « principaux foyers locaux de contestation ».
La première se situe dans les Pyrénées-Orientales, où la flamme devrait être localisée le 15 mai, en raison « du problème de sécheresse et des restrictions d’usage de l’eau mises en place depuis l’été 2023 (qui) pourraient être à l’origine d’actions contre l’eau. A ce titre, poursuit le document, la RN 116, axe routier principal du relais, est susceptible de favoriser les tentatives d’actions et les blocages., détaille la note. La flamme olympique devrait poursuivre sa route en Haute-Garonne le 17 mai, où le projet d’autoroute A69, contre lequel se battent plusieurs associations, pourrait donner lieu à des troubles créés par des militants.
Les 24 et 25 mai et le 2 juin, c’est l’opposition au projet des mégabassins qui pourrait cette fois perturber le parcours de la flamme. « L’opposition aux projets de mégabassins, sous l’égide du collectif BNM 79, de la Confédération paysanne et du mouvement Insurrection de la Terre, a démontré à plusieurs reprises son potentiel violent avéré », considère le document comme confidentiel.
Le ministère de l’Intérieur identifie également des entités potentielles qui pourraient être à l’origine des troubles, comme Rampage 2024, Food Response, Earth Uprisings ou Extinction Rebellion. Information confirmée par Julien Le Guet, porte-parole du collectif Bassines non merci, interrogé par France Info : « La flamme olympique est en effet l’occasion de faire la lumière sur toutes les luttes locales partout où elle passe. M. Darmanin, en revanche, a tort de se focaliser sur nous. Je tiens à lui rappeler que 150 comités locaux du Soulèvement de la Terre ont été formés depuis la menace de dissolution l’été dernier. Et chacun est libre d’agir quand il veut, où il veut. », il explique. France Info explique également que plusieurs militants ont postulé pour devenir relayeurs.
Selon la note du ministère de l’Intérieur, la flamme olympique a « été presque systématiquement la cible de perturbations lors des différents JO récents ». C’était déjà le cas en 2008 en France, lors de sa visite à Paris avant les Jeux Olympiques de Pékin. Son voyage a dû être interrompu car des militants avaient dénoncé la politique chinoise au Tibet. Cette année, la flamme sera systématiquement encadrée par une « bulle » de 115 policiers et gendarmes ainsi qu’une centaine de forces mobiles.
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