Défiant les avertissements internationaux contre une offensive majeure à Rafah, les troupes israéliennes mènent depuis mardi des incursions dans l’est de la ville, après que plusieurs ordres d’évacuation ont été émis par l’armée aux habitants de la zone.
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L’armée israélienne a mené samedi 11 mai de nouveaux bombardements meurtriers dans la bande de Gaza, notamment à Rafah. Elle a également ordonné de nouvelles évacuations de cette ville du sud du territoire palestinien, menacée par une importante offensive terrestre. Voici ce qu’il faut retenir de cette journée.
L’armée israélienne a a prolongé l’appel à une évacuation samedi “immédiat” de plusieurs quartiers de Rafah. Cet ordre concernait cette fois d’autres quartiers de cette ville du sud de la bande de Gaza, à l’ouest et au nord de ceux déjà évacués. Selonl’armée israélienne, “environ 300 000″ Les Palestiniens ont quitté les quartiers est de la ville depuis l’ordre d’évacuation du 6 mai. « déplacé vers la zone humanitaire d’al-Mawassi »à quelques kilomètres de là, affirme l’armée, qui prépare une offensive terrestre dans cette ville qui abritait, avant ces départs massifs, 1,4 million de Gazaouis, dont de nombreux déplacés internes.
Depuis mardi, l’armée mène des incursions dans l’est de Rafah, prenant le contrôle du point de passage avec l’Egypte. Malgré les avertissements internationaux, Benjamin Netanyahu insiste sur la nécessité d’une offensive pour “surpasser” Hamas.
La colère des familles des otages et de l’opposition gronde en Israël. Des affrontements et des arrestations ont eu lieu à Tel Aviv, en Israël, où les membres des familles des otages détenus dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre se sont rassemblés pour manifester. Dans un communiqué envoyé au quotidien israélien Haaretz, ils accusent le Premier ministre Benjamin Netanyahu de « sacrifions le pays et envoyons nos familles à la mort pour des raisons politiques. »
Plus tôt dans la soirée, la branche armée du Hamas a annoncé sur Telegram la mort d’un otage israélien, détenu à Gaza depuis l’attaque du groupe islamiste le 7 octobre. Plus tôt dans la journée, le groupe islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza a diffusé des images montrant le prisonnier encore en vie. Sollicitée par l’AFP, l’armée israélienne n’a pas souhaité commenter cette information dans l’immédiat.
Le président américain Joe Biden a déclaré samedi qu’un cessez-le-feu était possible “demain” dans la guerre entre Israël et le Hamas si le groupe palestinien libérait les otages. « Il y aurait un cessez-le-feu demain si le Hamas libérait les otages. » a-t-il déclaré lors d’une réception de collecte de fonds près de Seattle, dans le nord-ouest des États-Unis, au domicile d’un ancien cadre de Microsoft. La veille, dans des circonstances similaires, le président démocrate avait évité le sujet.
Un rapport très attendu du Département d’État américain, publié vendredi, reconnaît qu’il s’agit d’un “raisonnable à estimer” qu’Israël a violé le droit international à Gaza. Cependant, il est écrit que les États-Unis n’ont pas été en mesure d’atteindre à ce stade “conclusions” définitif sur cette question, faute d’informations suffisantes. Dans ces conditions, Washington n’est donc pas contraint de suspendre les envois d’armes vers Israël, précise ce rapport.
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