« DDès qu’il y a une actualité, elle est mise en avant partout. » Le président de la République a lancé la campagne législative le 12 juin lors d’une conférence de presse. Interrogé sur la possible arrivée de Jordan Bardella à Matignon, Emmanuel Macron a reconnu sa part de responsabilité dans la montée des extrêmes en France, qui l’a conduit à dissoudre l’Assemblée nationale.
Le chef de l’Etat, qui se décrit comme un « optimiste inébranlable », a également souligné le rôle des médias et des réseaux sociaux qui donnent selon lui le sentiment d’une France « orange mécanique ». Il y a une « prime à l’émotion négative, à la réaction excessive, à l’épisode du moment », a-t-il expliqué. Celui qui se lève est celui qui porte le mieux l’épisode négatif.
L’économiste Nicolas Bouzou, auteur de La civilisation de la peur (éditions XO), un essai que le président aurait lu, ne nie pas l’impact du traitement de l’information sur l’humeur du pays. Mais il appelle Emmanuel Macron à être lucide sur les grands enjeux bien réels qui poussent les Français dans les bras des extrêmes.
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Indiquer : Emmanuel Macron a-t-il raison de pointer la responsabilité des médias dans la montée des extrêmes ?
Nicolas Bouzou : Il y a une part de vérité. Les actualités font partie des informations qui retiennent le plus l’attention du public. Les médias le savent, et plus particulièrement les chaînes d’information (…) Lire la suite