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Centre animalier | Montréal va de l’avant avec son projet de 158 millions

Montréal va de l’avant avec son projet de centre animalier centralisé, au coût prévu de 158 millions sur dix ans.


La majorité des élus municipaux ont voté mardi en faveur de la conclusion de ce contrat avec l’asbl Proanima. L’installation, qui devrait ouvrir ses portes en 2026, devrait pouvoir accueillir 7 050 animaux et servir de base à tous les services de contrôle animalier. Il sera situé au centre-est de la ville.

«Nous avons le courage d’avancer et de faire quelque chose», a argué l’élue responsable du dossier, Maja Vodanovic. « Nous aurons enfin un contrat avec un OBNL réputé, reconnu au Québec comme ayant les meilleures pratiques de gestion animale. »

« Cinquante % des Montréalais possèdent un animal de compagnie. Pour eux, il est un membre de la famille. C’est important pour nous d’offrir le meilleur service possible et de savoir que si un animal est perdu, les gens pourront le retrouver facilement », a-t-elle poursuivi. « Oui, le coût est plus cher. Mais c’est le juste coût, c’est le coût équitable. »

Quelque 15 000 animaux sont abandonnés à Montréal chaque année. Des centaines d’entre eux sont euthanasiés.

L’opposition officielle à la mairie a voté en faveur du projet, mais à contrecœur.

«Si notre parti politique se rassemble pour voter (pour), il le fait avec beaucoup de réticence», a déclaré le maire de l’arrondissement de Saint-Laurent, Alan DeSousa. « Non pas parce que nous ne nous soucions pas des animaux soignés. Mais parce que l’administration a mal géré cette question, cette proposition est un gâchis. »

« Ça sent tellement mauvais qu’il faut se boucher le nez pour voter oui, pour le bien-être de nos animaux », a-t-il ajouté.

Outre l’opposition, l’élu indépendant Richard Deschamps a également vivement critiqué le projet. M. Deschamps siégeait au comité exécutif de Gérald Tremblay lorsque l’idée d’un centre animalier centralisé a émergé, en 2011.

« Je suis d’accord qu’il devrait y avoir une centralisation », a-t-il déclaré. «Je me bats pour que cela coûte le moins possible aux citoyens montréalais, ce dont je ne suis pas convaincu. »

Depuis une douzaine d’années, la Ville de Montréal tergiverse sur la mise en place d’un service animalier centralisé. Un projet de méga-refuge pouvant accueillir 12 000 animaux a été annoncé en 2011, avant de changer à deux reprises d’emplacement prévu puis d’être complètement annulé en 2020. L’administration Plante évoque alors l’implantation de plusieurs centres animaliers locaux, puis de trois établissements pour l’ensemble de l’île.

Actuellement, chaque commune doit gérer son propre service animalier. La majorité d’entre eux ont confié cette responsabilité à la SPCA, qui exprime depuis longtemps le souhait de se retirer de ce marché.

La mairesse Valérie Plante officialisera le projet de centre animalier lors d’une annonce prévue mercredi à 10 h


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