Centres d’appels d’urgence | Crise en vue en raison d’une pénurie d’employés
Un syndicat qui représente les répartiteurs des services de santé et d’urgence affirme que sans moyens financiers supplémentaires, une panne de service catastrophique pourrait éclater dans les centres d’appels du Québec.
Le président de la Fédération des employés préhospitaliers du Québec (FPHQ), Daniel Chouinard, ajoute que le secteur est particulièrement aux prises avec une pénurie de personnel devenue insoutenable.
Il prétend qu’il y a des lacunes dans les centres d’appels d’urgence, y compris le central 911, qui augmente les temps de réponse aux appels de détresse nécessitant le déploiement de services d’ambulance.
Il ajoute que le manque de personnel occasionne des semaines de travail de plus de 70 heures pour certains travailleurs et que le salaire horaire de 21,37 $ est trop bas. Les employés ont donc quitté leur emploi en raison des conditions de travail.
Daniel Chouinard rappelle que le travail des répartiteurs d’urgence nécessite des connaissances et une expertise en soins de santé ainsi que la capacité de décortiquer à distance les scènes d’incidents afin de pouvoir communiquer les bonnes consignes aux personnes en détresse.
M. Chouinard demande au gouvernement du Québec de signer rapidement une convention collective qui assurerait la stabilité dans le travail quotidien des répartiteurs, faute de quoi des pannes de service pourraient survenir.
La convention collective de ces travailleurs a expiré il y a neuf mois.
La FPHQ regroupe près de 2 500 travailleurs, dont des paramédics et du personnel de soutien et de bureau.
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