Ces aliments pourraient aider à réduire le risque de démence, selon une étude

En 2014, le nombre de personnes souffrant de démence était estimé à 1 200 000 en France. Selon une étude menée par l’université Queen’s de Belfast (Irlande du Nord), ajouter certains aliments au menu peut contribuer à réduire le risque. Selon les conclusions de l’équipe de chercheurs, ajouter six portions supplémentaires d’aliments tels que des baies, du thé et du vin rouge par jour pourrait réduire le risque de 28 %. Ces résultats ont été publiés dans la revue scientifique JAMA Network Open et relayés par The Guardian.

Ces différents aliments ont été associés à une réduction du risque de maladies chroniques comme les maladies cardiovasculaires et à une amélioration des fonctions cognitives. De plus, les flavonoïdes présentent de nombreux avantages pour la santé en raison de leurs propriétés antioxydantes, anti-inflammatoires et anticancéreuses. Les flavonoïdes sont des substances responsables des teintes rouges ou bleues de certains fruits.Certaines plantes sont connues pour leur richesse en flavonoïdes : par exemple, le thé, le raisin, l’oignon, la pomme, le cacao, la grenade, le cassis et la myrtille ou encore le café)“, énumère le site Vidal.

Aménagements pour les personnes à risque

“La prévalence mondiale de la démence continue d’augmenter rapidement. Dans cette étude de cohorte basée sur la population, nous avons analysé les données alimentaires de plus de 120 000 adultes âgés de 40 à 70 ans de la UK Biobank“, rapporte le professeur Aedin Cassidy, auteur principal de cette étude. Avant d’ajouter : “Ces résultats étaient particulièrement visibles chez les personnes à haut risque génétique, ainsi que chez celles présentant des symptômes de dépression.“.

Selon l’équipe de scientifiques, augmenter la consommation quotidienne d’aliments riches en flavonoïdes pourrait réduire le risque de démence, particulièrement chez les personnes à haut risque.Il n’existe actuellement aucun traitement efficace contre cette maladie. Les interventions préventives visant à améliorer la santé et la qualité de vie doivent donc continuer à être une priorité majeure de santé publique.“, a souligné le Dr Amy Jennings.

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