fullempty via Getty Images
Si un passeport ou une carte d’identité suffisent pour voyager dans une grande partie de l’Europe, ce n’est pas toujours aussi simple une fois que l’on quitte l’espace Schengen.
VOYAGES – Le passeport n’est pas toujours un passe-partout. Alors que le Royaume-Uni a annoncé brutalement, jeudi 12 septembre, l’instauration prochaine d’un visa pour les touristes étrangers, dont les ressortissants français, le durcissement de ces règles outre-Manche rappelle que la France est relativement protégée lorsqu’il s’agit de voyager hors de ses frontières.
Car si l’Union européenne autorise la libre circulation des Européens au sein de l’espace Schengen (une pièce d’identité suffit), les Français peuvent aussi voyager sans trop de paperasse dans certains pays.
Mais de nombreuses autres destinations n’échappent pas à l’obligation de visa pour entrer sur leur territoire. Le HuffPost vous propose un aperçu des différents scénarios possibles pour une demande de visa touristique de courte durée.
· Passeport sans visa
Il est possible de voyager sans visa dans une grande partie de l’Amérique du Sud. Au Mexique, un passeport valide suffit pour un séjour de 180 jours. Il en va de même pour le Brésil, le Venezuela, l’Argentine, le Pérou ou le Chili, bien que la durée du séjour soit limitée à 90 jours.
Il est également possible de voyager en Asie sans visa : 15 jours en Chine, 30 en Mongolie, ou encore 90 pour le Japon ou la Corée du Sud. En Afrique, certains pays comme le Maroc, la Tunisie, le Sénégal ou l’Afrique du Sud permettent également de voyager trois mois avec un simple passeport français.
· Passeport et autorisation de voyage électronique
Les choses se compliquent lorsque l’on souhaite se rendre dans des pays comme les États-Unis, le Canada, l’Australie ou l’Arabie saoudite. En ce qui concerne les États-Unis et le Canada, un visa est nécessaire pour entrer dans le pays, à moins d’obtenir un « Autorisation de voyage électronique (ESTA) » pour une durée maximale de 90 jours. La demande payante (valable deux ans aux Etats-Unis, cinq pour le Canada) doit être faite sur le seul site autorisé par les autorités américaines et canadiennes. Il est recommandé de faire la demande plus de 72 heures avant le départ.
En Australie, un e-visa touristique gratuit sera exigé des voyageurs pour un séjour maximum de trois mois. Pour l’Arabie saoudite, il faudra cette fois demander sur place un e-visa à entrées multiples de 90 jours, pour une somme d’environ 124 euros.
· Passeport et visa à l’arrivée
Une autre possibilité existe en Colombie, en Indonésie ou en Zambie. Pour toutes ces destinations, un titre de séjour vous sera délivré à votre arrivée sur le territoire, généralement sur présentation d’un billet d’avion aller-retour.
Valable 90 jours en Colombie et en Zambie, ce visa à l’arrivée est valable 30 jours en Indonésie, moyennant un droit d’entrée de 30 €. D’autres pays comme l’Irak, le Cambodge ou Madagascar fonctionnent sur le même principe, même si cette option reste relativement rare.
· Passeport et visa à l’ambassade
Dernier cas de figure, principalement en vigueur sur le continent africain ou dans des pays comme le Bangladesh ou l’Afghanistan : l’obtention d’un visa sur demande auprès du consulat ou de l’ambassade du pays en France. C’est également le cas pour la plupart des voyages en Russie, même si la démarche peut se faire en ligne.
Dans le cas de l’Algérie, la demande de visa touristique (110 euros) de 90 jours peut être faite dans l’un des 18 consulats algériens sur le sol français, sur présentation d’une attestation d’hébergement, d’une réservation d’hôtel ou d’une attestation d’une agence de voyage.
Pour se rendre en Afghanistan ou au Bangladesh, un visa de court séjour (30 jours) à entrée unique sera délivré par l’ambassade d’Afghanistan ou du Bangladesh en France. Pour ce dernier pays, il est également possible d’obtenir un visa à l’arrivée, bien que son obtention ne puisse être garantie dans tous les cas.
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Si un passeport ou une carte d’identité suffisent pour voyager dans une grande partie de l’Europe, ce n’est pas toujours aussi simple une fois que l’on quitte l’espace Schengen.
VOYAGES – Le passeport n’est pas toujours un passe-partout. Alors que le Royaume-Uni a annoncé brutalement, jeudi 12 septembre, l’instauration prochaine d’un visa pour les touristes étrangers, dont les ressortissants français, le durcissement de ces règles outre-Manche rappelle que la France est relativement protégée lorsqu’il s’agit de voyager hors de ses frontières.
Car si l’Union européenne autorise la libre circulation des Européens au sein de l’espace Schengen (une pièce d’identité suffit), les Français peuvent aussi voyager sans trop de paperasse dans certains pays.
Mais de nombreuses autres destinations n’échappent pas à l’obligation de visa pour entrer sur leur territoire. Le HuffPost vous propose un aperçu des différents scénarios possibles pour une demande de visa touristique de courte durée.
· Passeport sans visa
Il est possible de voyager sans visa dans une grande partie de l’Amérique du Sud. Au Mexique, un passeport valide suffit pour un séjour de 180 jours. Il en va de même pour le Brésil, le Venezuela, l’Argentine, le Pérou ou le Chili, bien que la durée du séjour soit limitée à 90 jours.
Il est également possible de voyager en Asie sans visa : 15 jours en Chine, 30 en Mongolie, ou encore 90 pour le Japon ou la Corée du Sud. En Afrique, certains pays comme le Maroc, la Tunisie, le Sénégal ou l’Afrique du Sud permettent également de voyager trois mois avec un simple passeport français.
· Passeport et autorisation de voyage électronique
Les choses se compliquent lorsque l’on souhaite se rendre dans des pays comme les États-Unis, le Canada, l’Australie ou l’Arabie saoudite. En ce qui concerne les États-Unis et le Canada, un visa est nécessaire pour entrer dans le pays, à moins d’obtenir un « Autorisation de voyage électronique (ESTA) » pour une durée maximale de 90 jours. La demande payante (valable deux ans aux Etats-Unis, cinq pour le Canada) doit être faite sur le seul site autorisé par les autorités américaines et canadiennes. Il est recommandé de faire la demande plus de 72 heures avant le départ.
En Australie, un e-visa touristique gratuit sera exigé des voyageurs pour un séjour maximum de trois mois. Pour l’Arabie saoudite, il faudra cette fois demander sur place un e-visa à entrées multiples de 90 jours, pour une somme d’environ 124 euros.
· Passeport et visa à l’arrivée
Une autre possibilité existe en Colombie, en Indonésie ou en Zambie. Pour toutes ces destinations, un titre de séjour vous sera délivré à votre arrivée sur le territoire, généralement sur présentation d’un billet d’avion aller-retour.
Valable 90 jours en Colombie et en Zambie, ce visa à l’arrivée est valable 30 jours en Indonésie, moyennant un droit d’entrée de 30 €. D’autres pays comme l’Irak, le Cambodge ou Madagascar fonctionnent sur le même principe, même si cette option reste relativement rare.
· Passeport et visa à l’ambassade
Dernier cas de figure, principalement en vigueur sur le continent africain ou dans des pays comme le Bangladesh ou l’Afghanistan : l’obtention d’un visa sur demande auprès du consulat ou de l’ambassade du pays en France. C’est également le cas pour la plupart des voyages en Russie, même si la démarche peut se faire en ligne.
Dans le cas de l’Algérie, la demande de visa touristique (110 euros) de 90 jours peut être faite dans l’un des 18 consulats algériens sur le sol français, sur présentation d’une attestation d’hébergement, d’une réservation d’hôtel ou d’une attestation d’une agence de voyage.
Pour se rendre en Afghanistan ou au Bangladesh, un visa de court séjour (30 jours) à entrée unique sera délivré par l’ambassade d’Afghanistan ou du Bangladesh en France. Pour ce dernier pays, il est également possible d’obtenir un visa à l’arrivée, bien que son obtention ne puisse être garantie dans tous les cas.
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