C’est comme si « nous n’étions pas des êtres humains », dit Asma Gazan

Samedi 7 septembre 2024, cela fait 11 mois que la guerre a commencé à Gaza, suite à l’attaque terroriste du Hamas. En plus des massacres, de la famine, des épidémies et des combats, le territoire palestinien a été réduit à néant par les bombes israéliennes. Les civils palestiniens vivent l’horreur au quotidien. Au total, au moins 40 878 personnes ont été tuées dans l’enclave depuis le début de la guerre. Témoignage d’Asma, une Gazaouie, recueilli à Jérusalem.

Avec notre correspondant à Jérusalem, Sami Boukhelifa

Le groupe de Gaza est assiégée par l’armée israélienne : l’entrée ou la sortie de l’enclave sont interdites. La population est piégée, écrasée par la machine de guerre israélienne dont l’objectif affiché est de « Détruire le Hamas ” à tout prix.

” Cela fait (presque) une année où, chaque jour, nous mourons et souffrons “, raconte Asma. Et cela fait presque un an qu’Asma, ancienne professeur de français, raconte régulièrement à RFI son quotidien. Depuis presque un an, c’est la même peur, les mêmes inquiétudes, les mêmes angoisses, la destruction, la mort. Et rien ne change “, se lamente la jeune femme.

Cette semaine a été marquée par une opération militaire israélienne de grande ampleur. Trois villes palestiniennes – Jénine, Tubas et Tulkarem – ont été dévastées. Une quarantaine de personnes – dont huit enfants – ont été tuées, selon le ministère palestinien de la Santé.

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