« C’est l’un des sports les plus propres au monde », se défend Pogacar face aux soupçons de dopage

Après sa troisième victoire sur le Tour de France, Tadej Pogacar a évoqué les doutes qui pèsent sur sa performance, lui qui a remporté six étapes du Tour de France. Il a déclaré qu’il y aura “toujours des doutes” et des “haineux”.

Ultra-dominant dans ce Tour de France 2024, qu’il a remporté facilement avec six victoires d’étapes et plus de six minutes d’avance sur son dauphin Jonas Vingegaard, Tadej Pogacar a été au centre de nombreuses discussions. Parfois cible de critiques, souvent idolâtré et défendu, le Slovène assure courir proprement, même s’il comprend les interrogations.

“Il y aura toujours des doutes à cause des problèmes du passé, d’avant mon époque. Peu importe le sport, les gens seront toujours jaloux ou haineux. S’il n’y a pas de ‘haters’ c’est que tu ne gagnes pas. Dans le cyclisme, l’UCI investit beaucoup d’argent et de temps pour rendre ce sport propre. C’est l’un des sports les plus propres du monde grâce à ce qui s’est passé, aux abus”, a confié le triple vainqueur du Tour en conférence de presse.

La santé avant tout

Le coureur de 25 ans rappelle que le cyclisme est « un jeu » et qu’il ne vaut pas la peine de risquer sa santé. « On peut faire de la course jusqu’à 35 ans, mais on a encore le temps de profiter de la vie. On veut gagner, mais ce n’est pas tout. Le plus important, c’est d’être en bonne santé. Il n’y a aucune raison de pousser son corps encore plus loin. C’est stupide. »

Malgré les doutes sur sa performance, Tadej Pogacar a réalisé un Tour de France « parfait » où il n’a connu que des jours heureux. « C’est le premier grand Tour où j’ai été totalement en confiance tous les jours. Même au Giro, j’ai eu une mauvaise journée. Là, c’était juste parfait », confiait le leader émirati, premier coureur depuis Marco Pantani en 1998 à réaliser le doublé Giro-Tour. « Réaliser le doublé, c’est incroyable. Quand j’ai gagné le Giro, certains disaient que cela me servirait de filet de sécurité si je ne gagnais pas le Tour. Gagner le Tour, c’est un niveau au-dessus. Et gagner les deux, c’est un niveau au-dessus. »